samedi 16 novembre 2013

Santo Antaao


 
Vendredi 15 novembre 2013

Ce matin lever de bonne heure, à 6 heures 30, nous ne sommes plus habitués à nous lever si tôt. Le jour se lève à peine et le mouillage de Mindelo est encore calme.

Toilette et petit déjeuner rapide, mise à l’eau de notre annexe et direction la marina.

Nous retrouvons Françoise, Catherine et Loulou pour prendre ensemble le ferry, destination l’ile de Santo Antaao.

Il ne faut pas être en retard, car le ferry MAR D’CANAL de la société ARMAS est toujours à l’heure, et souvent même en avance de quelques minutes.

Embarquement sur ce ferry bien fatigué, et destination l’ile d’en face de Santo Antaao.

Après 1 heure de navigation pour franchir le canal de Sao Vicente, nous voici sur une ile totalement différente de celle où nous sommes depuis plus d’une semaine.

Sur le ferry, un rabatteur nous a déjà sollicité pour la location d’un minibus conduit par son père, quelques négociations sur le prix, un coup de téléphone et le chauffeur et son minibus nous attendait sur le quai d’en face.

Joachim, chauffeur de taxi de son état, un peu cultivateur et un peu éleveur, promène les touristes fraichement débarqués du ferry pour leur faire connaitre son ile.

Nous embarquons donc pour un grand tour du nord de cette ile montagneuse.

Ici aussi l’érosion liée au volcanisme ont façonné ces vallées vertigineuses et ces pics acérés.

La route est constituée de pavés de roche volcanique. Elle gravi la montagne par des à-pics et des surplombs impressionnants.

Au fur et à mesure de la montée, la température se fait plus fraiche et la végétation change. Désertique dans le bas, la végétation devient plus riche vers les hauteurs. Quelques cultures de maïs, patates douces,  sont pratiquées en terrasses.  Pas de mécanisation possible, tout se fait à la main.

Et partout des gosses, dans les petits villages traversés, le long de la route, dans les champs.

Plus bas, de retour vers la côte, ce sont les cultures de bananes, de papayes, de manioc. L’ile de Santo Antaoo fournis en fruits et légumes l’essentiel des commerces et des marchés de l’ile de Sao Vicente et Mindelo sa capitale, d’où la nécessité absolue du ferry, véritable cordon ombilical entre ces iles.

A midi une pose déjeuner, chez qui…, devinez ?

La fille de Joachim qui nous reçoit fort aimablement dans sa maison dont une pièce au r-d-c à été transformée en petite salle à manger agréable.

Repas typique, simple mais suffisant. Dessert une banane de production locale, grand café super concentré, petit grog (rhum vieux), nous sommes prêts à reprendre la route vers Porto Novo.

Le retour se fera par la route côtière qui longe dans sa totalité cette côte rocheuse, hostile, où les vagues et la houle de l’atlantique vient se fracasser avec force sur ces roches noires, érodées.

Quelques pêcheurs tentent leur chance depuis les falaises à l’aide d’immenses gaules de bambous.

Le retour se fera par le même ferry, toujours aussi ponctuel, nous serons débarqués à notre point de départ à 18 heures précises.

Nous avons passé une super journée dans des paysages impressionnants.

Le tourisme de masse tel que nous le connaissons en Europe avec tout ce que cela comporte, n’est pas encore arrivé jusque dans ces iles. Il est certain que cette forme de tourisme est un apport non négligeable de revenu pour la population. Le contact avec les gens est encore vrai, sincère et accueillant, les habitants montrent une réelle satisfaction à nous recevoir. Françoise a même pouponné le nourrisson de 4 mois de la fille de Joachim une bonne partie du repas, à la grande satisfaction de la mère ravie et du grand père Joachim.

Souhaitons que toute cette authenticité  perdure et ne soit pas dénaturée par des investisseurs souvent étrangers, dont le seul but est la rentabilité de leur entreprise et la rémunération de leurs actionnaires au détriment de tout cet aspect humain.
Sur le ferry

Loulou, Catherine, Françoise, et Phil

Sortie du ferry, entrée des artistes??

Le mini bus

Des terres déchiquetées

A l'ombre, sous un arbre

Maison traditionnelle

Des crêtes accérées


Des ravins profonds
 





 





 
Très profonds

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