mardi 28 septembre 2021

Valence, la moitié du parcours jusqu'à Gibraltar

 27 septembre 2021

Départ de Benicàsim pour le port de Valence. 41 miles à faire, nous le ferons en un peu plus de 6h.

Nous nous annonçons au port de Valencia Mar ou nous sommes accueillis par 2 marinéros très sympas, un parle français, ce qui est plus facile pour nous. Mais nous nous efforcerons à parler espagnol pour parfaire notre diction. Ce sera apprécié par nos interlocuteurs.

Vers 16h nous nous rendons à la capitainerie du port qui se trouve juste en face de notre emplacement.

3 personnes se tiennent derrière un long comptoir. Le premier nous dit que c'est la personne à sa droite qui va s'occuper de nous et faire les papiers nécessaires. S'occuper de nous, c'est vite dit. Une blonde plantureuse aux ongles démesurés tape sur son ordinateur. Nous attendons. Elle lève la tête et s'adresse à nous derrière la vitre de protection, ici aussi le COVID 19 impose des protections, marmonne dans son masque des mots que nous ne comprenons pas. Voyant notre mine interrogative, elle répète sur le même ton, sans doute les mêmes mots. Elle ne monte même pas le ton de voix, en bref elle ne fait aucun effort pour nous accueillir. Mais que fait elle dans ces bureaux? C'est la personne à sa gauche qui à chaque fois nous traduit ses paroles. 

Peu importe, nous sommes à Valence, moitié du parcours jusqu'à Gibraltar. Nous y resterons jusqu'au 30 septembre pour visiter et faire un peu relâche.

Cargos devant Castellon de la Plana

Bateaux de pêche rentrant vers Castellon

Fermes piscicoles en pleine mer

Fermes piscicole, là, faut pas y aller

Nous arrivons à Valence

Petits bateaux amarrés sur le canal

Vue nocturne depuis la marina

Valence est un grand port de commerce


Benicàsim

 26 septembre 2021

Direction le mouillage de Benicàsim.

Nous avions envisagé de rallier directement le port de Valence, mais l'étape semblait trop longue, il nous aurait fallu partir avant le jour pour arriver de nuit à Valence. (Pas le Valence de la Drôme, mais bien celui en Espagne, faut suivre un peu). 

Nous ferons donc étape au mouillage de Benicàsim qui coupe en 2 cette longue navigation.

Nous y arriverons vers 14h30. Nous sommes le seul bateau au mouillage, hormis les 2 ou 3 petits bateaux à moteur venus passer la journée.

Et vers la tombée de la nuit, évidemment, les bateaux arrivant des Baléares commencent à arriver. L'instinct grégaire du plaisancier fait son œuvre, et bien sur nous nous retrouvons avec des bateaux qui viennent planter leur ancre à côté de nous dans cette baie immense. Si un bateau est mouillé là, c'est que l'endroit doit être sur...S'ils savaient que nous avons mouillé ici pour la première fois, et tout à fait au hasard. Mais bon, comme le mouillage est rouleur en cette fin de journée avec tout les jet-skis et les bateaux à moteur, ils lèvent bientôt l'ancre pour aller au port. 

Nous passerons la nuit en compagnie d'un gros trimaran qui s'était mis à bonne distance. 

Nuit calme pas de roulis.

La côte est très construite

Beaucoup de constructions tout le long

Au mouillage de Benicàsim

Au mouillage 


Sant Carles de la Rapita

 25 septembre 2021

Nous partons de bonne heure de Roda de Barà direction Sant Carles de la Rapita.

Nous avions souvent entendu parler de Sant Carles par Rolland qui y a fait escale plusieurs fois et avait particulièrement apprécié cet endroit.

Sant Carles de la Rapita est lové dans une lagune du delta de l'Ebre, un des principaux fleuves d'Espagne. Le delta est étendu et ses eaux peu profondes particulièrement dangereuses. De nombreuses épaves nous rappellent qu'il faut se tenir loin de la côte très plate. De plus, de nombreux filets de pêcheurs compliquent la navigation devant ce delta. Nous passerons toute la journée à slalomer entre les bouées, filets et autres casiers. 

Nous arrivons à la nuit tombante dans cette lagune très calme. Une excellente nuit en perspective.

Départ de Roda de Barà

Mer calme, pas de vent, au moteur

Fait pas chaud, l'été est fini

Le soleil se lève sur une mer calme

Mer calme 



Roda de Barà

 24 septembre 2021

Le vent c'est complètement calmé, nous partons donc pour une autre étape de 59 miles.

Nous avons programmé notre descente le long des côtes Espagnoles en trajets de 50 à 60 miles (ce qui fait pour les non-marins 92,5 à 110 km journaliers) ce qui ne semble pas beaucoup, mais notre fier Bavaria 46 fait en moyenne 7 nœuds (soit près de 13km/h).

Une grosse houle d'Est rends cette journée de navigation très inconfortable. 

C'est à 18h30 que nous arrivons dans la superbe marina de Roda de Barà où nous sommes accueillis par un marinero fort sympathique qui nous prend les amarres en les tourne aux taquets du ponton.

Sur la digue

Pas grand monde sur la plage

Au port de Roda de Barà

Repas de midi en mer


Arenys de Mar

22/23 septembre 2021

Nous passerons ces 2 jours bien amarrés au ponton du port d'Arenys de Mar. 

Le temps est pluvieux, le vent souffle fort, un vrai temps d'automne chez nous. On sent bien que l'été est fini, d'ailleurs les jours sont beaucoup plus courts, la température la nuit très fraiche. 


Dans le port d'Arenys
Nous croisons plein de cargos



Des très gros

Des cargos partout

Récupération pendant la navigation

 


mardi 21 septembre 2021

De Sant Feliù de Guixols à Arenys de Mar

Mardi 21 septembre 2021
 
8h, nous quittons notre mouillage bien abrité de San Féliù pour le port d'Arenys de Mar.
Nous pensions pouvoir avancer encore un peu plus, mais la météo prévoie un coup de vent mercredi 22 et jeudi 23 septembre. Nous nous réfugierons donc au port d'Arenys car le prix est des plus attractif pour notre 46 pieds. 39€ la nuit, ça reste raisonnable comparé aux prix de certains ports de cette côte catalane.
Nous arriverons à Arenis de Mar à 11h30, attendu par un marinero qui nous aidera à accoster à la place qui nous est attribuée.
A 12h30 nous pouvons passer à table, Dionysos est bien attaché, le coup de vent peut passer.

A Arenis de Mar, bien amarré

Bien amarré






Devant la capitainerie
Il y a même une piscine


De Rosas à Sant Feliù de Guixols

 Lundi 20 septembre 2021

Nous avions prévu de rallier directement le mouillage de Blanes que nous connaissons bien, mais les orages qui nous menacent en ont décidé autrement.

Le vent de nord-est est soutenu, et la houle encore forte lorsque nous quittons notre abri de la baie de Rosas.

Nous nous faisons bien secouer en passant le fameux Cap Bégur où la houle croisée nous ballote en tout sens. De gros nuages noirs s'amoncellent sur notre tribord, et des éclairs commencent à zébrer le ciel. Le tonnerre gronde. Rien de bon en perspective.

Nous décidons de nous réfugier à Sant Feliù de Guixols ou nous posons l'ancre dans l'avant port sous un véritable déluge de pluie. Toute la nuit le ciel se videra sur notre bateau qui avait bien besoin d'une bonne douche d'eau claire.

Bien ancré, nous avons passé une excellente nuit.

La baie de Rosas

On quitte la baie de Rosas

Rosas derrière nous

La baie de Sant Feliù au petit matin

Sant Feliù de Guixols, un super mouillage

Fait pas chaud le matin


ET C'EST REPARTI

 Dimanche19 septembre 2021

Ca y est cette fois nous repartons pour de bon.

Destination Gibraltar, Madère, les Canaries et si ce foutu COVID nous le permet, LES ANTILLES en début d'année 2022. Jérôme devrait nous rejoindre à Gibraltar pour la partie Gibraltar, Madère, Canaries, et Christian pour la transat des Canaries en Martinique.

C'est à 9h30 par une forte tramontane habituelle à Gruissan, que nos parents et amis sont venus prendre un petit déjeuner avec nous sur notre ponton et nous ont largué les amarres.

Moments toujours emprunts d'émotions et presque de larmes, Marie, Irène et Laurence laisseront en échapper quelque unes. Mais il faut bien partir, et Dionysos se dirigera tranquillement vers les jetées du port de Gruissan.

Nous gréons juste la trinquette car le vent est fort, une tramontane de 25, 30 et même 40 nœuds souffle sur le golfe du lion. La traversée jusqu'au cap Creus se fait dans une houle bien formée, avec de jolis creux. Mais notre Bavaria 46 se comporte à merveille, et c'est vers 19h30 que nous arrivons au mouillage de la baie de Rosas. 2 autres bateaux passerons cette première nuit à l'ancre avec nous dans cette baie magnifique. 1ère journée de notre aventure bien mouvementée.

Petit déjeuner sur le ponton
On largue les amarres

Dionysos s'éloigne du quai






Au revoir

Dionysos à gagné la mer

Sous trinquette seule