mercredi 30 avril 2014

La Soufrière



Mardi 29 avril 2014.
Ce matin encore lever de très bonne heure, le réveil sonne à 5 heures du matin. La météo est annoncée certes pas des plus fameuses sur le volcan de la soufrière avec des nuages, mais pas de pluie annoncée.
Pour cette randonnée, nous récupérons Isabelle et Monique. Leurs maris sont au travail, médecin urgentiste pour Daniel le mari d’Isabelle, professeur de mathématiques pour Richard le mari de Monique.
Nous avions déjà rencontré Daniel et Isabelle sur l’ile de Graciosa la plus au nord des iles Canaries. Ils partaient vers la Nouvelle Calédonie, l’accident d’Isabelle lors de la traversée de l’Atlantique les a contraints à faire une escale prolongée en Guadeloupe, cette escale c’est transformée en arrêt de quelque temps, Daniel retrouvant rapidement un emploi à l’hôpital de Pointe à Pitre en pénurie de médecins.
Richard et Monique sont des voisins de ponton et amis de Daniel et Isabelle.
Le rendez vous est donné à 6 heures devant l’aquarium qui jouxte la marina.
Départ vers St Claude où débutera notre randonnée.
La Soufrière, est surnommée « la vieille dame », c’est un volcan en activité situé dans le Sud de l'île de Basse-Terre.
Basse-Terre, est le chef-lieu du département de la Guadeloupe, ce n’est pas Pointe à Pitre.
La Soufrière fait partie d’un ensemble volcanique composé des volcans Carmichaël, le Nez Cassé, l’Échelle, la Citerne et la Madeleine. C'est l’un des neuf volcans actifs des Petites Antilles, c’est le seul volcan actif de l’île. Il est actuellement à l’état de repos éruptif.
Le sommet de la Soufrière, appelé La Découverte, culmine à une altitude de 1 467 mètres, c’est là que nous monterons.
C’est le plus haut sommet de la Guadeloupe et des Petites Antilles.
Son dôme de lave prend la forme d’un cône tronqué de 900 mètres de diamètre à sa base. Il n’y a pas de véritable cratère, mais plusieurs bouches éruptives, des gouffres d’où s’échappent des vapeurs sulfureuses et des entailles profondes.
C’est un volcan actif de type péléen (explosif à nuées ardentes), donc très dangereux, et de formation récente (100 000 à 200 000 ans). Son activité est marquée par des fumerolles, des vapeurs sulfureuses et des sources chaudes sur différents points du sommet. Il est le seul à être actif en Guadeloupe depuis 10 000 ans.
Nous commençons l’ascension vers 8 heures et parvenons au sommet vers 10 heures 30. La météo est clémente, même si les nuages nous enveloppent la plus part du temps. Certaines éclaircies nous laissent entrevoir des portions de ciel bleu, le spectacle est alors magnifique le point de vue grandiose.
Parvenus au sommet sur « la découverte », après être passés par les portes de l’enfer, nous pouvons approcher les bouches rugissantes et nauséabondes de gaz toxiques qui s’en échappent.
Le bruit est impressionnant, le rugissement continu, les gaz sulfuriques portés à plus de 200° qui fusent hors des failles teintent les parois alentours de soufre jaune et de gris.
Les portes de l’enfer portent bien leur nom.
La redescente se fera par le chemin des Dames, beaucoup moins escarpé que notre chemin de montée, qui était toutefois bien plaisant, car passant dans des sites diversifiés.
Nous arriverons aux bains jaunes, notre point de départ, fatigués et les jambes lourdes, mais ravis de cette balade, les yeux encore remplis de toutes ces images magnifiques.
Avec Irène nous aurons donc gravi les pentes et les sommets des plus grands volcans français d’outre-mer, à savoir la Fournaise à la Réunion, la Montagne Pelée à la Martinique et la Soufrière ici en Guadeloupe. Cet objectif est donc atteint.

Le départ dans la brume (Isabelle, Irène, Monique)

Montée toujours dans la brume

Dans la jungle

Le sentier monte au milieu d'une végétation dense

Traversée d'éboulis

Les trois miss

Toujours dans la brume et le brouillard

On est au sommet

Non Isa, ne saute pas!!!

La découverte, le soleil apparait

La découverte sous le soleil

Porte de l'enfer, son nom n'est pas usurpé

Le passage de la porte de l'enfer

Gaz toxiques, se protéger

Faille d'où s'échappent les gaz

Retour de l'enfer

Autre faille fumante

Pause casse croute pour Isa et Monique

Et pour nous deux

Les nuages s'en vont, la vue sur l'atlantique grandiose

Nous sommes avisés

Vers les sommets


Les chutes du Carbet



Le lendemain toujours pas de repos au programme, nous allons visiter les chutes du Carbet. 
Nous monterons à la troisième des chutes ainsi qu’à la première. 
La montée à la troisième est assez facile (20 mn). Pour accéder à la première qui se situe au dessus (1h10 de marche) la randonnée s’effectue en forêt, la pente est très abrupte, le sentier difficile. 
Les pluies des derniers jours ont rendu cette ascension glissante et périlleuse, ne voulant pas nous faire mal et compromettre la suite de notre voyage, nous renoncerons à quelques minutes de l’arrivée de cette première chute, la plus en amont.   
De plus nous devons nous ménager, demain nous monterons sur le mythique volcan de la soufrière qui domine la Guadeloupe et toutes les Antilles. Espérons que nous aurons beau temps. 

Près de la troisième chute

Au pied de la chute

L'accès au pied est interdit, cause éboulement

Le chemin de la troisième chute bien aménagé

Montée à la première des chutes, sportif...

Ça monte dur, dur

On va là!

Vue du bas

Une autre vue du bas

Les visites continues



Visite des cascades des écrevisses et de Deshaies.

Cascades aux écrevisses

Chemin bien aménagé jusqu'aux cascades

Quelques recommandations

Cascade d'eau fraiche

Fraicheur sous cette chaleur tropicale

La cascade

Pélicans sur une barque de pêche à Deshaies

Sur la plage de grande anse à Deshaies

La plage de grande anse à Deshaies

Petit commerce de plage

Visites en Guadeloupe



Depuis quelques jours la météo semble plus favorable, les grains ont cessé de passer et de nous arroser copieusement.
Nous louons une voiture, une petite Chevrolet, pour nous permettre d’être un peu plus autonomes et pouvoir découvrir plus en détail cette ile de la Guadeloupe.

La petite voiture bleue

Première expédition sur Grande terre, l’aile est du papillon que dessine la Guadeloupe.
Nous irons voir la pointe des châteaux à l’extrémité Sud-est. Ici l’océan Atlantique vient déferler toute sa puissance sur  cette longue avancée de rochers déchiquetés.

La pointe des chateaux

Rochers déchiquetés par la houle

Au loin l'ile de Marie Galante






























Plus au nord, des falaises impressionnantes bordent cette partie Est de l’ile jusqu’à la pointe de la grande vigie. Au passage visite de la rhumerie Damoiseau où nous achetons 2 bouteilles de rhum vieux pour faire des comparaisons avec les rhums de la Martinique une fois revenus en métropole.


Bouteille de rhum DAMOISEAU

Petit canon

L'entrée de la rhumerie

Falaises de l'Est de la grande terre

Falaises

Toujours les falaises de Grande Terre

Pointe de la Grande Vigie

Au bout du nord de la Guadeloupe

A gauche la mer des caraïbes, a droite l'Atlantique

Ça monte quand même, et en plein midi... Ouf! Ouf!