lundi 15 juillet 2019

Et maintenant le verin du pilote RAYMARINE type 2

L'électronique sur un bateau est souvent le tendon d’Achille des systèmes de navigation.
Finis les relevés au sextant en pointant le soleil et les étoiles, d'ailleurs je serai bien incapable de les faire. Le GPS fait son travail de relevés parfaitement, et souvent au mètre près.
Finis les longues heures de barre durant les quarts, sous la pluie, les embruns et la mauvaise mer. Le pilote automatique (véritable équipier à bord d'un bateau) fait cela parfaitement, sans rechigner, 24 heures sur 24, dans toutes les conditions de mer.
Mais toute cette électronique peut tomber en panne. 
Nous avons rencontré plusieurs équipages à qui la mésaventure est arrivée, et la navigation de plaisance est vite  devenue un véritable calvaire sur les grandes distances et traversées océaniques.
Pour parer à cela, j'ai installé un deuxième pilote automatique, complètement indépendant de l'installation du bord, il devrait prendre le relais en cas de défaillance du pilote principal.
Je me suis donc mis en quête d'un vérin électrique RAYMARINE de type 2 qui a la puissance nécessaire pour barrer DIONYSOS et ses 12 tonnes en ordre de marche. 
J'en ai trouvé un en occasion à Aix en Provence sur le Boncoin, reste plus qu'à le vérifier et le remettre à neuf.
Ce qui a été fait sur la table de travail du garage.
Changement des roulements du moteur, remplacement des charbons du moteur, entière révision et contrôle.
Pour ce qui est des charbons moteur, un coup d' oeuil  sur le site de RAYMARINE me cloue sur ma chaise. 50€ 2 petits charbons de 6X10X20, c'est un peu cher.
Une petite recherche sur internet et je trouve un lot de 8 charbons de la même dimension à 1€21 port compris. La commande donc est passée, et 15 jours plus tard, je reçois mes charbons, chez moi, dans une enveloppe scellée acheminée par avion. Trouvez l'erreur...

Le vérin démonté et révisé

Le diverses pièces du vérin

L'entrainement du vérin à billes

Une autre vue des pièces du vérin

Vérin remonté, prêt à prendre sa place dans le bateau

Autre vue du vérin électrique

 

jeudi 11 juillet 2019

Au tour du guindeau

Le guindeau électrique qui se cachait tout à l'avant du bateau, bien protégé dans sa baille à mouillage n'échappera pas, lui non plus, à l'autopsie sur la table du garage.
Tout est démonté en petites pièces, tout est révisé, tout est remonté et bien en place.

Avant démontage, une photo de repérage

Le branchement électrique du guindeau

Le guindeau est sorti de son logement

Démontage intégral du guindeau

Tout est nettoyé et révisé

Après remontage

Plus qu'à remonter sur le bateau
 

Installation des panneaux solaires

Pour être un maximum autonomes durant nos navigations, nous avons installés 2 panneaux solaires de 195watts chacun en 24 volts, le tout relié aux batteries de servitude par un régulateur Victron MPPT 100/75.
Normalement cela devrait suffire pour compenser notre consommation électrique au mouillage. 
Pour la navigation hauturière une autre source de production électrique devra lui être adjointe car les instruments de navigation et le pilote consomment énormément d'énergie.  On verra par la suite pour l'achat d'un hydrogénérateur ou d'une éolienne.

Montage des panneaux sur le portique

Vue arrière

En plus ça fait de l'ombre au barreur

Vue de dessous

Ca charge bien en volts

Charge en ampères
 

Le dématage et rematage de DIONYSOS

On continue les révisions et les inspections de DIONYSOS.
Il ne faut pas oublier que sur un voilier, il y a la coque et son lieu de vie, mais il y aussi et essentiellement le moyen de propultion du bateau que sont les voiles.
Et pour tenir et hisser haut les voiles, il faut un mat.
18 m de haut en ce qui concerne DIONYSOS, c'est dire qu'on va pas voir tous les jours ce qui se passe en haut.
Par soucis de facilité et de sécurité, nous avons donc démâté le bateau, au chantier TOUT POUR LE BATEAU, avec l'aide providentielle de Pierre.
Là aussi tout est démonté, révisé, les pièces usées remplacées, les haubans, étai et pataras vérifiés par un professionnel. 
Le tout est ensuite remonté dans les règles de l'art. 
Sur ce point nous ne devrions pas avoir de soucis (du moins on espère) 

Avant dématage

Toujours avant le dématage

Le mat posé sur le quai

DIONYSOS sans son mat ça fait bizarre

Intervention de la grue

Le dématage, Fred fixe la cravate

Démontage des ridoirs avec Pierre

Le mat est déposé sur le quai

Remontage et réglage par des professionnels

Du travail bien réalisé

Révision du pilote automatique Moteur Mamba 1/4HP - 12V


 Le pilote automatique de DIONYSOS n'échappera pas à une révision complète.
Nous avons donc démonté cette pièce très lourde et difficile d'accès pour la ramener à la maison où une autopsie complète sera réalisée sur la table du garage.
Pour le remontage dans son emplacement sur DIONYSOS, nous avons évidemment fait appel à un homme fort à l'esprit bricoleur, j'ai nommé Jérôme.




L'ensemble pilote LEWMAR près au remontage sur le bateau

Le moteur et la bielle de mêche

L'ensemble pilote entièrement révisé

Le moteur électrique

Le renvoi d'angle

Le moteur démonté

Tout est bien graissé

Le réducteur

Le fameux Clutch

Le moteur

Installation du dessalinisateur

 Après l'avoir entièrement révisé, j'en avais présenté la révision dans un précédent article, le dessalinisateur est monté dans le bateau, dans les espaces libres des cabines arrières, sous les couchettes. La commande dépotée est elle à la table à carte.Un tuyau haute pression raccorde la pompe HP aux membranes, la sortie eau douce verse directement dans le réservoir d'eau arrière. 
Ainsi nous devrions être totalement autonomes en eau douce durant nos prochaines navigations.

La pompe HP sous la cabine babord
Les membranes sous la cabine tribord

Encore dans la mécanique


Réfection de la pompe à eau de mer du moteur.
Vacances 2017, encore un coup de vent prévu ce mois d'aout 2017. 
Nous nous mettons au mouillage de La Ciotat qui, nous le savons est sûr lors de vents forts de NW. 
Pas de problème, le mouillage tient et nous restons coincés 2 jours. 
Le 3ème jour, au réveil, Irène me demande ce qu'est cette eau qui sort des planchers. Nous les soulevons, et là, horreur, la plupart des fonds sont remplis d'eau. On vide plus d'une vingtaine de seaux, on éponge, et on recherche d'où ça vient. 
C'est la pompe à eau de mer qui a lâché, et évidement la vanne du refroidissement moteur restant ouverte, les fonds se sont remplis.
Depuis je ferme systématiquement la vanne. 
Direction le port de La Ciotat, démontage de la pompe pour faire changer les joints. 
Après renseignements, VOLVO ne commercialise plus les joints pour cette pompe, pourtant le moteur est de 2008. Donc remplacement de la dite pompe (449 €) 
Vacances terminées et de retour à la maison, je démonte la pompe défectueuse, récupère joints et roulements et fonce à la CIR, spécialiste en roulements et joints en tous genre. 
Tout y était, 2 roulements étanches 17X35X10, 1 bague 16X35X7, 1 bague 16X28X7 montant de la facture 36,23 euros. 
La pompe est maintenant remontée. Elle sera à bord, en secours, au cas ou... 
On ne pourra que recommander de fermer les vannes d'entrée d'eau de mer. 

La pompe à eau de mer démontée 
Les joints nécessaires 36, 23€

La pompe remontée

Une pompe remise à neuf pour 36€

Toujours étonné de vos visites

Bientôt plus de 3 ans que je n'ai rien publié sur ce blog, et pourtant vous continuez toujours à nous rendre visite.
Je suis fort étonné de votre fidélité.
78441 connections au 11 juillet 2019, et de toute la planète, c'est aussi la magie d'Internet. 
5016 connections depuis les USA alors que le blog est uniquement en Français.
3484 connections depuis la Russie alors que je ne parle pas un seul mot de russe.
Si certains d'entre vous qui se connectent depuis ces pays, ce serait vraiment sympa de me laisser un message pour dire ce qu'il recherchent et pourquoi ils suivent ce blog.
 
De connections de toute la planète