Un dernier contact par VHF vers
21 heures, et DAISHO disparaitra de l’AIS et ne sera plus joignable. Un cata
est bien plus rapide qu’un monocoque. Nous le retrouverons à Mindelo.
Le repas du soir est pris en
vitesse. Il ne sera composé que d’une crème dessert ingurgitée cramponnés à la
table.
Le soleil se couche et le vent
monte ainsi que la houle. Il
atteindra plus de 25 nœuds et la houle plus de 2 mètres , de toute façon
il est très difficile d’en apprécier la hauteur.
Nuit agitée, houleuse.
Seulement sous grand voile à 3
ris DIONYSOS se dandine d’une vague à l’autre, parfois frappé violement par une
vague de direction différente qui vient éclater avec force sur son flan bâbord.
Tout tremble alors, du gréement à tout ce qu’il y a à l’intérieur. Les voiles
claquent furieusement. Le pilote, remplissant parfaitement son travail de pilote,
reprend rapidement toutes les choses en main et remet l’ensemble sur la route
que nous lui avons fixée.
A 10 heures nous avons fait 115, 5 miles , ce n’est pas
terrible, mais vu les conditions c’est pas mal.
Nous arriverons certainement
demain matin à Mindelo, il ne nous reste donc qu’une nuit à passer en mer.
Souhaitons que les conditions s’améliorent, ce qui ne semble pas à l’ordre du
jour.
Au matin 2 autres poissons
volants sont venus s’échouer dans le cockpit pour y perdre leur vie, alors
qu’ils pensaient sans doute pouvoir ainsi échapper à un de leurs prédateurs
marins. Mauvais calcul. Ils rejoindront de la même manière leur cousin rendu à
la mer la veille.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire