samedi 9 novembre 2013

Nuit du lundi au mardi 5 novembre 2013



La nuit a été effectivement agitée, les fichiers météo avaient bien prévu. Vent jusqu’à 20 nœuds, mer formée.
Nous avons pris 2 ris dans la grand voile et, étant plein vent arrière le génois est roulé car la grand voile perturbe l’écoulement de l’air faisant  battre en permanence cette voile d’avant.
DIONYSOS avance tranquillement à 4,5-5 nœuds.
Nous sommes ballotés de toutes parts par cette houle qui nous arrive de l’arrière. Ce n’est vraiment pas confortable.
Comme la nuit dernière, elle se passera dans la couchette arrière pour Irène, sur la banquette du carré pour moi. Le radar et l’AIS se chargeront cette nuit encore d’assurer la veille, bien qu’à tour de rôle, toutes les 20 minutes, nous allons contrôler si la route est libre. De toute façon la nuit est totalement noire et avec la houle nous ne pourrions rien voir.
Ce mardi matin le vent est tombé un peu, 15 nœuds, puis descend progressivement vers 10.
Par contre la houle persiste et nous conserve en mode essorage toute la journée.
Le mal de mer d’Irène semble lui être passé, elle reste quand même la plus part du temps allongée sur sa couchette, j’en fais de même.
A 10 heures nous avons réalisé 131 miles, pas encore la moitié du parcours.
Nous ne rencontrons que très peu d’animaux dans cette immensité liquide, ce désert liquide.
Tels les albatros des mers du sud, quelques puffins aux ailes effilées rasent les flots  en profitant des ascendances crées par les vagues sans un seul battement d’ailes. De petits oiseaux au croupion blanc volètent au dessus de la l’eau sans jamais s’y poser, et viennent nous rendre visite.
Par contre nous sommes surpris par le nombre d’insectes que l’on peut trouver à une telle distance des côtes, environ 150 miles des côtes du Sahara Occidental et de la Mauritanie. Des mouches collantes, des libellules, et plein d’espèces de moucherons qui volent à la surface de l’eau. C’est sans doute ce qui attire et fait voleter ce petit oiseau au « cul blanc » venu en pleine mer se nourrir de toutes ces bestioles.
La journée se passe comme l’avait prévue la météo, c'est-à-dire du vent et de la houle.
Suite de la grande lessive sur l’océan Atlantique.

2 commentaires:

  1. votre bateau est sous toilé!
    deux ris gv sans gse pour 20 nœud réel à 120 degré du vent .
    cela ne fait que 15 nœud apparent si vous avancer à 5 nœud.
    envoyez du tissus , le bateau sera plus appuyé et confortable en se calant plus à 100 degré du vent en tenant du génois pour soulager l'étrave aussi , quitte à empanner dans un à deux jours pour revenir sur le cap initial.
    vous serez moins balloté et le bateau pourra surfer dans les vagues et augmentera votre moyenne.
    enfin facile à dire chui loin et pas avec vous dans le shaker ... courage et on pense à vous .
    amitiés Fred et sylvaine

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  2. Salut Fred et Sylvaine, nous sommes ravis que vous suiviez notre blog et notre aventure. Effectivement, c'est mieux que plus belle la vie, et ça bouge certainement plus.
    Je pense aussi que le bateau était sous toile, mais nous avons cherchė le confort en prenant la houle plein arriēre, le bateau roulant moins.
    Dans cette traversée, le vent et la mer était plein arrière avec une houle secondaire de travers, et c.est elle qui nous a causē ce roulis si pénible.
    Nous retenons tes conseils quand même, pour la transat.
    À bientôt sur le blog,
    Amitiés
    Philippe et Irene

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