Le vent se calme et la houle
s’atténue.
Nous pouvons nous reposer
tranquillement allongés sur nos couchettes.
Oui, mais… nous sommes proches
des côtes de l’Afrique et une bonne partie de la nuit des conversations sur le
canal d’appel 16, sans doute entre pêcheurs, nous tiennent en éveil. L’un d’eux
passera même de la musique locale pendant plusieurs minutes. Si nous pouvons
entendre ces conversations, c’est qu’ils ne sont pas très loin. Nous passons la
nuit à scruter la surface de la mer à la recherche d’un éventuel signe, lumière
ou écho radar. Par bonheur nous ne verrons rien et les conversations
disparaitront avec la distance que nous mettons entre eux et nous.
Par contre, dans la matinée,
alors que tous semblait calme au milieu de ce désert, un amas de bidons en
plastique blancs reliés est la preuve irréfutable que des pêcheurs sont venus
les poser sur ces fonds entre -4000 et -5000 mètres . Nous
passerons le reste de la matinée à surveiller et rechercher d’autres engins de
pêche de ce genre.
Les filets de pêche et autres
casiers sont notre hantise.
La journée se passera
tranquillement, DIONYSOS remplissant vaillamment son travail de bateau en
poursuivant sa route dans cet océan.
A 10 heures nous avons fait 121 miles en 24 heures.
Bravo!!! j'aurais déjà dégueulé tripes et boyaux.
RépondreSupprimerBien du plaisir pour la grande traversée
Claude Sénégal