Toute l’après midi le vent se
renforcera pour atteindre 28 nœuds, la mer et la houle allant de pair.
Nuit noire, sans lune, agitée.
Nos estomacs ne peuvent rien
avaler de toute la journée, et à 3 heures du matin Irène succombe au mal de mer
lors de son quart.
Vers 4 heures le vent se calme
enfin et tombe quasiment à 0. Nous mettons donc le moteur en route pour ne pas
rester plantés au milieu de rien.
1 cargo croisé qui déviera, puis
reprendra sa route pour nous passer à bonne distance. Une heure plus tard, nous
sommes doublés par un tanker à plus de 4 miles .
Il y a vraiment peu de monde dans
ce coin de l’océan, et c’est tant mieux, surtout pas de pêcheurs…
La houle persiste encore avant de
s’écraser totalement au petit jour.
Vers l’est le ciel est chargé de
gros nuages orageux.
Notre route nous fait passer dans
une grande partie claire, le soleil peut enfin nous réchauffer après cette
première nuit agitée.
Petit déjeuner rapide, juste un
verre de chocolat froid. Nos estomacs n’ont pas encore retrouvé leur place dans
nos ventres et Irène n’a pas encore récupéré. Elle reste allongée sur une des
banquettes du cockpit, somnolente et nauséeuse.
Je suis malaaaade |
Un sac poubelle prêt au cas ou... |
Nous devrons tenir encore 6 jours
à ce rythme, espérons que la météo annoncée soit juste, car dans cette période
d’halloween nous allons arriver au Cap Vert hagards et décharnés comme des
zombies.
A 10 heures, nous avons réalisé 142.10 miles en 24
heures, c’est bien.
Dans l’après midi un jeune fou de
bassan est venu se poser sur les panneaux solaires le temps de se sécher les
pattes et un gros insecte avec une tête de mort sur le dos est venu rompre les
méditations d’Irène sur le sens d’évacuation du peu de nourriture quelle venait
de manger.
Nous avons renvoyé l’insecte vers
sa destinée qui paraît bien bouchée vu la distance à laquelle nous passons des
côtes du Sahara Occidental. Un poisson en fera certainement son déjeuner.
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