Mardi 15 octobre 2013.
Le véhicule rendu à l’agence de
location et le port payé, nous larguons les amarres à 11 heures pour une
directe pour Las Palmas sur l’ile de Gran Canaria.
Le temps est beau, les prévisions
de vent sont favorables et la mer est belle. Pas plus de 15 nœuds, c’est
parfait.
Ile de los lobos |
Ca monte, jusqu'à 22 noeuds |
Avec le vent, la houle |
Nous passons l’Estrecho de la
Bocayna qui sépare l’ile de Lanzarote de celle de Fuerteventura, et là, le vent
commence à monter, 5-6, puis 6-10, puis encore 10-15, et encore 15-20 nœuds,
Irène observera 22 nœuds à l’anémomètre.
Pour les non marins, 1 nœud fait 1852 mètres , vous
faites la multiplication…(attention au positionnement de la virgule pour les
km/h).
Au début, la grand voile est
haute, ainsi que notre génois et DIONYSOS avance fièrement.
A mesure que le vent forci, nous prenons 1 ris, puis 2, et enfin 3, le
maximum que permet notre grand voile. Le génois est enroulé de la même manière,
et DIONYSOS continue de filer ses 6-7 nœuds poussé par ces quelques mètres
carrés de toile.
Mais avec le vent, même s’il est
portant, vient la houle, qui commence elle aussi à monter fortement et déferle
sur notre arrière dans un bruit impressionnant. Le bateau devient inconfortable
et cette navigation devient totalement déplaisante.
Nous nous dirigeons donc vers la
pointe sud ouest de Fuerteventura pour nous mettre à l’abri dans une anse au
doux nom de Puertito de la luz (petit port de la lumière).
Nous jetons l’ancre à 0h45 devant
ce petit village bas, éclairé, contents que cela s’arrête.
La houle qui fait le tour de la
pointe imprime quand même un fort roulis au bateau ce qui ne nous empêchera pas
de dormir, mais c’est dans l’habitude des BLANC (dixit François).
Nous resterons ici jusqu’à jeudi,
jour ou les prévisions météo semblent devenir plus clémentes pour nous. 5-10
nœuds annoncés. On verra bien…Nous avons maintenant compris que les prévisions
sont toujours plutôt optimistes et nous serons plus vigilants.
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