mardi 22 octobre 2013

Destination Santa Cruz de Tenerife


Lundi 21 Octobre 2013.

7h30 lever et préparation pour le départ.
A 8 heures nous demandons l’aide d’un marinero pour nous aider à sortir de notre place et ne pas refaire à l’envers ce que nous avions fait à l’arrivée, c'est-à-dire un joli travers.
5 minutes après l’avoir appelé à la radio, le marinero arrive avec son Zodiac et nous aide à sortir. Manœuvre parfaite, agrémenté des sourires et toujours des « Vale, Vale » de notre aide motorisée.
Nous traversons l’immense port de commerce et prenons la direction de Santa Cruz de Tenerife, qui comme son nom l’indique est sur l’ile de Tenerife distante de 50 miles.
Nous les franchirons en 9 heures, presque pas de vent, et pour la première fois cette grande houle océanique. 1.5 à 2 mètres de creux, mais ample, sans agressivité. DIONYSOS monte et descend sur cette houle qui nous arrive plein travers comme un énorme bouchon, sans s’en apercevoir, sans ralentir sa course.

Au départ de Las Palmas, le Teide 3718m, se détache sur l'horizon

Les ferrys express, 31.7 nœuds affichés à l'AIS (inquiétant)

Vue de l'arrivée sur Santa Cruz

Le Ferry express, gros mais moins inquiétant (0 nœuds)

 
 Nous arrivons en fin de journée devant le port de Santa Cruz de Tenerife.
Sur le canal 12, nous demandons l’autorisation, en espagnol, à la régulation du Port de remonter la Darsena de los Llanos jusqu’au port de plaisance qui se trouve au fond de cette darse de commerce, protégé par une digue intérieure.
Un marinero nous attend à l’entrée avec sa barque et nous attribue la place 8 du ponton 2 sur un catway. Superbe prise de poste, nous sommes amarrés.
L’accueil dans les ports canariens est toujours très chaleureux, une réelle aide est apportée aux plaisanciers en escale. Tout ce dont il peut avoir besoin est  exaucé. « Si vous avez besoin de quoi que ce soit appelez nous sur la VHF », et ils se débrouillent pour trouver des solutions, toujours sans grande hâte, mais avec bonne humeur et surtout avec le sourire. Aux Canaries la barrière de la langue est levée, ils font de réels efforts pour comprendre, moitié en espagnol, moitié en anglais, moitié en français, et tout le reste avec les mains. Irène qui ne parle que quelques mots d’espagnol se fait comprendre sans problème et devient à l’aise dans les relations avec les gens.
Dans ces marinas, tout ce dont peut avoir besoin le plaisancier de grande croisière est à disposition, eau, électricité, WIFI et Internet gratuit, laveries, location de voitures, et tout cela à des prix plus que corrects en comparaisons de ceux pratiqués chez nous.
Ici, dans les ports de Las Palmas de Gran Canaria et celui de Santa Cruz de Tenerife, le plaisancier n’est plus le même que celui des autres ports dans lesquels nous sommes allés jusqu’à présent.
 
DIONYSOS dans le port de Santa Cruz

Les protections contre le soleil

Bateaux équipés pour le grand voyage


 

 

 






















Tout ici respire la grande croisière, les transatlantiques ou les circumnavigations. Les bateaux ne sont plus les mêmes. Tous montrent les signes évidents de leurs ambitions hauturières. Panneaux solaires, éolienne, toiles de protection pour le soleil qui commence à devenir brulant durant la journée, sur le pont tout un tas de bric-à-brac indispensable que seul celui qui l’a stocké peut en connaitre l’utilité, et le linge fraichement lavé étendus sur les filières. Tout le monde s’affaire dans les derniers préparatifs de ces aventures maritimes.

Il règne sur les pontons une tranquille impatiente et appréhension.

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