samedi 26 octobre 2013

Visite du Teide


jeudi 24 octobre 2013 

Hier nous avons loué une voiture pour être un peu plus indépendants dans nos visites de l’ile. Nous prenons donc possession d’une toute petite ROVER Matiz bleue qui ressemble à une petite voiture sans permis. Peu importe, nous explorerons Tenerife à son bord. 

La mini voiture

 

 
 











Un petit repérage des alentours de Santa Cruz nous permet de situer le super marché où ferons le dernier avitaillement avant notre départ des canaries. En effet nous ne retrouverons pas toutes les denrées auxquelles nous sommes habitués avant d’arriver aux Antilles. Le ravitaillement au Cap Vert sera essentiellement consacré aux produits frais, fruits et légumes.
La conduite aux canaries est assez surprenante pour nous citadins de la région Toulousaine. Tout d’abord il faut s’habituer à la signalétique qui n’est pas la même qu’en France. Les panneaux routiers sont différents et la signalisation est apposée directement sur la chaussée et là, il faut s’y habituer et ce n’est pas évident.
Et puis tout le monde conduit cool, super cool.
Le piéton est roi en ville. Des passages piétons partout. Les zébrages sont précédés d’une ligne blanche d’arrêt, le piéton s’engage sans regarder, les voitures s’arrêtent, c’est normal.
Les véhicules s’engagent sans que ce soit leur tour, s’arrêtent en plein milieu de la rue, tout le monde attend derrière, pas un geste d’énervement, pas un coup de klaxon, et ça discute d’un véhicule à l’autre… 
Il serait difficile d’imaginer un pauvre canarien lâché en plein milieu de la circulation toulousaine un vendredi en fin d’après midi…. 
 





 













Retour au bateau en fin d’après midi pour le souper, et surprise au dessert, Irène avait préparé sa fameuse charlotte à la pêche, dans le moule à charlotte caché avec la complicité de Marie au fond d’un équipet. 
 
Le moule à charlotte

La charlotte avec son nappage caramel (très bonne)

Humm!

 



























Donc aujourd’hui départ vers 9 heures pour visiter le centre de l’ile et « el parque nacional de las canadas del Teide ».
Le Teide est un volcan qui culmine à 3718 mètres, ce qui en fait le plus haut sommet de l’Espagne, plus haut que l’Aneto.
Nous y accédons après 3 heures de route sinueuse et plusieurs fausses routes, car la signalisation par endroit fait défaut et nous n’avons pas voulu suivre les grandes routes.
A l’intérieur de l’ile la végétation est totalement différente des autres iles, il y a des forêts d’eucalyptus et de pins magnifiques. L’altitude aidant, ces forêts disparaissent pour ne laisser la place qu’à la rocaille et à la lave. 
 



Le Teide


La montée au pic


Devant le téléphérique (fermé)



Fait pas chaud à cette altitude


 













Le sommet est proche et se découpe sur l’horizon. Plus bas, la mer scintille sous la chaleur.
Notre ROVER miniature s’époumone mais gravit gaillardement la route sinueuse.
Nous arrivons au pied du téléphérique qui devrait nous monter à quelques mètres du sommet.
Mais le vent aujourd’hui est vraiment fort sur le Teide et le téléphérique est arrêté.  


 














Pas de regret donc, car le prix de 25 euros par personne nous avait déjà refroidi plus que le vent qui règne à cette altitude.
La redescente vers Santa Cruz se fera par la traversée de « la montana de los coloradas » et effectivement les montagnes sont colorées de toutes les nuances que la nature sait inventer, résultat  des diverses oxydations sur les divers types de roches volcaniques. Vilaflor, Granadilla de Abona, Arico… 
 




 













Là, les versants entiers de montagne sont couverts de figuiers de barbarie. Plus bas des cultures de pomme de terre en terrasses, des vignes, des serres et un petit champ de maïs.
Gaby et les agriculteurs de la Piège et du Lauragais n’ont pas de soucis à se faire, l’agriculture canarienne ne fera pas effondrer les cours mondiaux des céréales cette année encore, peut être sur la figue de barbarie, mais le marché reste encore confidentiel en Europe, surtout qu’elles ne sont pas ramassées. 
 
Figuiers de barbarie

Cultures de pomme de terre en terrasses

Des vignes

Un beau spécimen de figuier de barbarie


Champ de maïs bien clôturé

1 commentaire:

  1. Ah ! ce moule!!!!
    "Elle m'a chargée le bateau comme une mule, elle m'a même pris un moule à charlotte....
    Que veux tu faire d'un moule à charlotte en navigation ????
    Qu'en penses tu Jérôme ? "
    Réponse un peu tardive : Elle a l'air sacrément bonne ta charlotte !!!
    Apprécies la bien et penses à dire merci à Irène et à son moule.
    Bises
    Jérôme
    Si ma mémoire ne me trahit pas, on m'a traité de Traître par SMS.....
    Tu es priée mon cher Philippe, d'être gentille avec ta petite femme adorée qui t'a préparé avec amour cette magnifique charlotte... Si le moule n'avait pas été embarqué à ton insu, tu l'aurais eu que virtuelle....
    Bisous à tous les 2.
    Marie

    RépondreSupprimer