samedi 12 octobre 2013

Arrivée à Graciosa (Canaries)


Mercredi 09 octobre 2013.
 
Au petit matin, dans cette pénombre où l’on sent bien que la nuit n’est plus, mais que le jour n’est pas encore, nous commençons à apercevoir des lueurs sur l’horizon.
Ces moments là sont magiques, le jour n’est pas levé, mais on sent bien que toutes les angoisses de la nuit vont s’évanouir avec le soleil et sa lumière qui va poindre.
Puis un phare dans la nuit, celui de la Punta Delgada sur l’ile de l’Alegranza, un feu à éclat blanc toutes les 3 secondes d’une portée de 12 miles. Nous devons le laisser sur notre tribord.
Nous faisons route avec un autre voilier à une distance de 4 miles, il se dirige lui aussi vers Graciosa. Nous ferons route une bonne partie de la nuit bord à bord.
A 9 heures nous entrons dans l’Estretcho del Rio qui sépare l’ile de Graciosa et celle de Lanzarote et nous dirigeons vers le mouillage de la Playa Franceaa, la plage des français, nous y serons un peu chez nous.
Nous mouillons dans cette baie très abritée surplombée d’un mini volcan tout rond, à taille humaine comme celui du petit Prince qu’il pouvait moucher tout les soirs pour l’éteindre. Irène s'y essayera avec le couvercle de la casserole.

Un volcan à taille humaine













 


27 bateaux sont déjà au mouillage, bateaux qui viennent d’effectuer comme nous leur traversée depuis le continent de l’Europe, et dont les équipages fatigués reprennent un peu leurs forces avant de descendre encore plus sud, soit directement sur les Antilles, soit vers les iles du Cap vert.
Cette baie est connue des traverseurs d’océan  pour son cadre pittoresque et son abri sûr.
Nous sommes arrivés. Nous avons réussi à aller tous les deux aux Canaries par la voix des mers et nous en sommes fiers.
Une petite collation et direction la couchette pour une récupération bien méritée après ces nuits de veille.


Irène à la barre



Graciosa au petit jour


Graciosa



Caleta del Sebo


Montée du pavillon Canarien


















Demain nous partirons à la conquête de cette ile canarienne.
N’osant pas y planter le drapeau Français lors du débarquement sur notre plage, JJ nous a suggéré d’y planter celui des pirates. Nous nous abstiendrons pour l’instant, ne voulant pas d’incident diplomatique entre la France et l’Espagne.

2 commentaires:

  1. Nous sommes aussi très fiers de vous...Bravo et bonne continuation.
    "Cela mérite au moins une bonne charlotte."Bises Marie et Jérôme.

    RépondreSupprimer
  2. La Lecture A été Palpitante Mais Pas Autant Que La Traversée Qui A été Sportiv : On Y Etait Presque Avec Vous. ContinueZ A Nous Raconter
    Geneviève Et Léon

    RépondreSupprimer