Saint Georges de Grenada

Mardi 18 février 2014.

Nous levons l’ancre à 8 heures 15, destination Saint Georges sur l’ile de Grenade.

D’après les fichiers météo, il semble que cette fin de semaine sera arrosée et ventée.

Nous n’allons pas rester ici, au mouillage, sur une ile que nous commençons à connaitre et dont nous avons fait presque le tour. Nous avions décidé que Carriacou serait le point le plus au sud que nous ferions dans notre voyage, nous avons changé d’avis et continué encore plus bas pour visiter une autre ile et nous mettre à l’abri du mauvais temps annoncé.

La navigation entre Tyrrel Bay et St Georges est agréable, 10-15 nœuds de vent d’Est, donc plein travers, houle 1,70 mètres. DIONYSOS file tranquillement vers sa nouvelle destination.

Nous souhaiterions que le reste de nos navigations aux Antilles se passent de la même manière. Mais pour l’instant nous allons nous mettre à l’abri du vent des prochains jours.

Nous ferons plusieurs tours dans l’entrée de « the lagoon », grande baie totalement abritée de la houle et du vent, attendant que quelqu’un réponde à nos appels sur la VHF, mais personne n’y répondra.

Arrivée à Port Louis Marina. Nous prenons temporairement une place qui nous paraît libre et nous présentons à la capitainerie.

Ici ce n’est plus les Antilles telles que nous les avons découvertes jusqu’à présent.

Pas de « boys boats », accueil à la marina par des employés en tenue, ponton équipés d’eau et d’électricité, abords bien tenus, piscine, petite boutique pour l’avitaillement, restaurant, bureau de SUNSAIL, cela sent le luxe et les marins aisés.

Tant pis, nous resterons ici 3 nuits, d’autan que le prix est certes cher, mais encore abordable pour nous. Nous ne serons plus ballotés comme dans les mouillages que nous pratiquons depuis Mindelo au Cap Vert, nous pourrons dormir tranquille sans risque que l’ancre du bateau ne dérape la nuit sur une survente.

Nous rencontrons sur le ponton qui nous est attribué, Christian et Noémie, un couple en année sabbatique qui a lui aussi tenté de traverser l’atlantique cette année. Leur bateau de 7,50 mètres a fait naufrage et ils ont dû l’abandonner au milieu de l’océan, pour être secourus par un cargo qui les a ramenés en France. Pas découragés, mais quand même très choqués, ils ont rejoint un ami, Etienne, aux Antilles pour continuer de manière différente ce voyage qu’ils n’ont pu réaliser par eux-mêmes.

Grand tour dans la ville dont les marques de la domination française passée sont encore visibles.

Le tunnel créé par Napoléon III relie encore les deux parties de la ville séparées par un escarpement rocheux. Le drapeau tricolore flotte sur le fort St. Georges. Par contre personne ne parle plus le français et cela n’est pas des plus simples pour nous.

jeudi 20 février 2014

En compagnie du couple Christian et Noémie, nous prenons le taxi collectif et nous rendons à Prickly Bay où un chantier serait susceptible de sortir DIONYSOS de l’eau pour lui faire une beauté et un antifouling, cette peinture empêchant les organismes marins de s’accrocher a bientôt 1 an, la carène se recouvre régulièrement d’algues. Je dois en permanence nettoyer cette végétation avant qu’elle ne décide de se fixer définitivement.

Il y a là un chantier au fond de la baie, un grand nombre de bateaux sont sur bers soit en travaux ou entretien, soit en attente de naviguer à nouveau. Nous prenons rendez-vous, lundi 24 février à 8 heures pour une mise à terre. Les prix pratiqués sont intéressants, nous décidons de faire faire les travaux de carénage par le chantier.

L’après midi sera consacrée à l’achat des produits et des provisions que nous ne retrouverons pas avant la Martinique.

Arrivée à Granada

Marina de Port Louis

Au GYC (Granada yacht club)

Une vue de la ville de St Georges

Marina de Port Louis

Marina

Autre vue de la marina

Petits bungalows 

Panneau indicateur des services

Pontons privés

Au fort St Georges

Le tunnel

Le drapeau français flotte sur la ville

Le port de peche

Le port commercial "the carrenage"

Même les mouettes se mettent à l'informatique