jeudi 6 février 2014

Ile de Canouan



mardi 4 février 2014
La nuit fut agitée et très rouleuse, DIONYSOS se baladant sans cesse d’un bord sur l’autre. Dans la nuit plusieurs grains sont passés sur nous et la pluie est fortement tombée.
Debout 7 heures 30, nous partons de cette ile des milliardaires à 8 heures 30.
Le vent est du Nord-Est 15-20 nœuds, la mer est formée dès que nous quittons l’abri de l’ile de Moustique.
Direction Canouan, encore plus au sud.
Nous passons la petite ile de « Petit Canouan », simple rocher battue par le vent et la mer, et 2 heures et demi plus tard, nous jetons l’ancre dans la baie de Charlestown, ville principale de Canouan.
5 mètres 50 de fond de sable, l’ancre ne croche pas au premier coup, nous nous y reprendrons donc à deux fois.
La deuxième fois l’ancre est bien crochée au fond, 40 mètres de chaine lâchées, DIONYSOS peut tirer.
Il y a peu de bateaux dans cette baie, un catamaran et un autre monocoque sur ancre, et 2 autres bateaux sur bouée.
On ne peut pas dire que ce mouillage est encombré, cela nous va bien.
Dans l’après midi plusieurs autres bateaux viendront soit se mettre sur bouée, soit au mouillage. Beaucoup nous sont connus, nos parcours sont similaires, même s’ils ne le sont pas identiques.
Nous débarquons au ponton de « MOORINGS » affréteur de bateaux de croisière. Le ponton est vétuste et le ressac dur pour notre petite annexe.
De nombreuses planches manquent à ce débarcadère.
Il était inscrit sur le guide des Antilles de Jacques PATUELLI, bible des plaisanciers, que cette base active fournissait des services aux bateaux de passage.
Tout est fermé, les structures à l’abandon.
Un troupeau de chèvres traverse l’allée. Nous demandons au berger par quel endroit nous pouvons sortir de ce site fermé.
Il nous indique le passage. Nous devons franchir la digue de rochers et suivre la plage sur 5 à 600 mètres jusqu’au débarcadère des ferrys.
Le berger nous dit s’appeler William et être le gardien de ce troupeau. Il nous dit vivre de la pêche à la langouste et au poisson. Effectivement, dans une poche plastique une paire de palmes, un masque, un tuba et un fusil harpon sont posés sur la table d’une des paillotes. 
Il demande notre aide en nous montrant un moteur hors-bord démonté posé lui aussi sur la table.
Il aurait besoin de papier de verre afin de surfacer certaines pièces.
Nous n’avons pas de papier de verre, mais une lime qui pourrait faire l’affaire. De plus j’avais emporté dans la boite à outils du bateau une pate « joint bleu » qui pourrait efficacement remplacer le joint papier détérioré. Je retourne donc au bateau pour lui ramener ce matériel inexistant sur cette ile.
De retour, je lui montre comment faire, (et même lui fait carrément), le surfaçage de la pièce, je lui indique comment utiliser le fameux joint bleu, puisque la seconde pièce est restée chez lui.
Nous convenons qu’il nous rendra lime et tube de joint le lendemain.
Il nous promet 2 langoustes en échange de cette aide providentielle pour lui.
Nous faisons un petit tour du village qui ne respire pas la prospérité. Les lieux sont propres, mais comme dans la plupart de ces iles, tout est inachevé. Certaines maisons sont pimpantes et bien entretenues, elles côtoient des maisons non terminées, laissées en l’état, les plantes sauvages envahissent les lieux.
La route principale est bétonnée, les autres sont en terre battue, pleines de trous remplis d’eau.
Partout des gens, hommes et femmes, assis à l’ombre des manguiers ou des terrasses des maisons, oisifs ou attablés aux minuscules tables des bars improvisés. Tous parlant très fort et semblant se disputer.
Nous revenons au bateau, le vent s’est levé et souffle en rafales sur la baie.

Mouillage à Canouan

Vérification de l'ancre

Une autre vue

Une autre

Baignade, on regarde les fonds

Philippe regarde l'ancre

Irène sort du bain

Prête pour la plongée

Pas encore le style, mais ça vient

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