mardi 18 février 2014

Carriacou



mercredi 12 février 2014
Les formalités de départ de St Vincent les Grenadines ont été faites hier, mardi 11 février au bureau de l’aéroport de la douane de Clifton par un employé on ne peut pas plus désagréable, même pas un bonjour, ni un au revoir, on le dérangeait carrément de ses SMS et de son portable. L’employée de l’immigration a été plus attentive et professionnelle.
Départ donc de Clifton, direction Hillsborough à Carriacou.
7,5 miles de navigation tranquille au moteur plus génois. La grand voile restera dans sa protection, nous nous en passerons pour une navigation si courte.
Nous ancrons dans la baie d’Hillsborough pour faire les formalités d’entrée sur le territoire des Grenadines de Grenade.
D’abord à l’immigration cette fois, puis à la douane ensuite. Les fonctionnaires de l’immigration sont agréables et compréhensifs face à nos difficultés d’expression en langue anglaise, mais nous arrivons à nous comprendre.
Direction la douane, face au quai des ferrys. L’employé dans sa petite guérite nous voit à peine, ne répète pas ses demandes, mais nous tamponne un tas de documents en nous demandant bien sur 50 EC pour toute sa bienveillance.
Il nous tend un papier à donner à un petit bureau en face. L’employée qui quelques minutes auparavant  discutait en riant avec quelques autres femmes autour d’une table dans un hangar, est maintenant derrière son bureau vitré, dont le guichet est fermé par une plaque en carton marqué « OPEN ». Elle nous fait attendre quelque temps, semblant s’affairer sur des documents. Au bout d’un moment, elle daigne ôter son carton « OPEN ». Nous lui donnons le papier remis par son collègue de la guérite d’en face. Elle nous demande 8.10EC contre reçu, cela correspond à quoi ? Mystère…
Dés qu’elle nous a remis le reçu, elle sort de son bureau et se précipite vers ses amies et sur son téléphone et ses SMS.
Sacré efficacité dans l’administration des Grenadines de Grenade. Pas surbookés, les employés !
Nous levons l’ancre et contournons Cistern Point et Jack Iron Point pour entrer dans Tyrrel Bay.
Beaucoup de bateaux au mouillage, mais la baie est grande et nous trouvons facilement une place au mouillage pour DIONYSOS.

Petit tour à terre.
Nous laissons l’annexe au ponton du Yacht Club. Un complexe a été construit comprenant les services de douane et d’immigration, un restaurant-bar, un petit hôtel, un commerce vendant des produits pour bateau mais aussi de l’alimentation, une laverie. Un sympathique petit ensemble où se retrouvent beaucoup d’équipages de passage.
Une zone de carénage où il est possible de sortir les bateaux de l’eau et de faire les travaux d’entretien. Les poubelles sont payantes, 2EC par sac, mais nous n’avons trouvé personne pour les encaisser. Alors…
Cette balade nous laisse une sensation agréable de quiétude dans ce village, certes avec toutes les particularités des villes et villages de ces iles.
Toutes les personnes croisées nous saluent et nous disent bonjour, ce à quoi nous nous empressons de répondre dans notre anglais de Toulouse et de Castelnaudary. « Hello, good morning ! »
Nous parcourons le village de Harvey Vale qui borde cette baie, il n’y a pas vraiment de centre ville, mais des suites de maisons individuelles formant une rue.
Partout sur le front de mer des bars et restaurants proposent des produits locaux, évidemment la bière locale « CARIB », poissons, lambis (qui sont de très gros coquillages), langoustes, fruits et légumes.
Le moindre recoin est équipé de tables, de chaises ou de bancs.
Nous ferons une grande balade jusqu’à la pointe sud de l’ile. La route cimentée est rapidement remplacée par une route de terre battue, pleine de trous et de cailloux agressifs.
La vue est splendide sur cette partie sauvage de l’ile. Quelques habitations isolées, plutôt des sortes de fermes avec dans les petits champs clôturés, des brebis et des chèvres. De petits plans d’eau sont aménagés pour récupérer les eaux de pluie et abreuver ce modeste bétail. Des canards sauvages et des bécassines ont élu domicile en ces lieux providentiels.
Ici on sent bien que le niveau de vie est nettement supérieur aux iles voisines de St Vincent-les Grenadines. De belles maisons pimpantes bordent les routes, les pelouses sont évidemment confiées à la tonte des chèvres et diverses brebis.
François, un électricien installé à Carriacou depuis plusieurs années nous explique que les gens d’ici se sont expatriés plusieurs années pour travailler en Angleterre ou aux Etats-Unis et reviennent construire leurs maisons sur l’ile. Le taux de change et le cout de la vie ici leur a permis de bâtir ces belles demeures.

Un sympatique complexe nautique

La zone de carénage

Panneaux indicateurs

Le ponton des annexes

Restaurant le SLIPWAY

La rue principale

Barque de pêcheur

La baie de Tyrell Bay le mouillage

Le front de mer et la plage (pas grand monde)

Une palombe locale, il y en a plein

Le seul tracteur que nous ayons vu

Ca monte dur

Retour vers DIONYSOS au mouillage

DIONYSOS au mouillage

Tyrell Bay

Cabane sur la plage


Samedi 15 février 2014.
Pour fêter la Saint Valentin et la fête des amoureux, nous nous offrons le restaurant avec un jour de retard car nous étions persuadés de la date du 15 février alors que la Saint Valentin est le 14 février, ceci n’est en définitive qu’une question de conformité et de date.
Le « Slipway restaurant » se situe sur la plage, près du complexe nautique et offre dans un ancien atelier de fabrication de bateaux une restauration de qualité. La patronne parle un peu français, ce qui est toujours appréciable pour nous qui avons tant de difficultés pour nous exprimer en anglais.
Au menu, planteur, grilled atun  steak (steak grillé de thon), banane en beignet, et café. Tout était très bon, en particulier le steak de thon cuit à point, c'est-à-dire rosé à l’intérieur.
Le tout pour un prix plus que raisonnable, ce n’est pas tous les jours la Saint Valentin, le 15 février non plus d’ailleurs.

Pour commencer un planteur

Steak de thon

Steak de thon

Banane en beignet

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