mercredi 12 février 2014
Les formalités de départ de St
Vincent les Grenadines ont été faites hier, mardi 11 février au bureau de
l’aéroport de la douane de Clifton par un employé on ne peut pas plus
désagréable, même pas un bonjour, ni un au revoir, on le dérangeait carrément
de ses SMS et de son portable. L’employée de l’immigration a été plus attentive
et professionnelle.
Départ donc de Clifton, direction
Hillsborough à Carriacou.
7,5 miles de navigation
tranquille au moteur plus génois. La grand voile restera dans sa protection,
nous nous en passerons pour une navigation si courte.
Nous ancrons dans la baie
d’Hillsborough pour faire les formalités d’entrée sur le territoire des
Grenadines de Grenade.
D’abord à l’immigration cette
fois, puis à la douane ensuite. Les fonctionnaires de l’immigration sont
agréables et compréhensifs face à nos difficultés d’expression en langue
anglaise, mais nous arrivons à nous comprendre.
Direction la douane, face au quai
des ferrys. L’employé dans sa petite guérite nous voit à peine, ne répète pas
ses demandes, mais nous tamponne un tas de documents en nous demandant bien sur
50 EC pour toute sa bienveillance.
Il nous tend un papier à donner à
un petit bureau en face. L’employée qui quelques minutes auparavant discutait en riant avec quelques autres
femmes autour d’une table dans un hangar, est maintenant derrière son bureau
vitré, dont le guichet est fermé par une plaque en carton marqué
« OPEN ». Elle nous fait attendre quelque temps, semblant s’affairer
sur des documents. Au bout d’un moment, elle daigne ôter son carton
« OPEN ». Nous lui donnons le papier remis par son collègue de la
guérite d’en face. Elle nous demande 8.10EC contre reçu, cela correspond à
quoi ? Mystère…
Dés qu’elle nous a remis le reçu,
elle sort de son bureau et se précipite vers ses amies et sur son téléphone et
ses SMS.
Sacré efficacité dans
l’administration des Grenadines de Grenade. Pas surbookés, les employés !
Nous levons l’ancre et
contournons Cistern Point et Jack Iron Point pour entrer dans Tyrrel Bay.
Beaucoup de bateaux au mouillage,
mais la baie est grande et nous trouvons facilement une place au mouillage pour
DIONYSOS.
Petit tour à terre.
Nous laissons l’annexe au ponton
du Yacht Club. Un complexe a été construit comprenant les services de douane et
d’immigration, un restaurant-bar, un petit hôtel, un commerce vendant des
produits pour bateau mais aussi de l’alimentation, une laverie. Un sympathique
petit ensemble où se retrouvent beaucoup d’équipages de passage.
Une zone de carénage où il est
possible de sortir les bateaux de l’eau et de faire les travaux d’entretien.
Les poubelles sont payantes, 2EC par sac, mais nous n’avons trouvé personne
pour les encaisser. Alors…
Cette balade nous laisse une
sensation agréable de quiétude dans ce village, certes avec toutes les particularités
des villes et villages de ces iles.
Toutes les personnes croisées
nous saluent et nous disent bonjour, ce à quoi nous nous empressons de répondre
dans notre anglais de Toulouse et de Castelnaudary. « Hello, good morning ! »
Nous parcourons le village de
Harvey Vale qui borde cette baie, il n’y a pas vraiment de centre ville, mais des suites de maisons individuelles formant une rue.
Partout sur le front de mer des
bars et restaurants proposent des produits locaux, évidemment la bière locale
« CARIB », poissons, lambis (qui sont de très gros coquillages),
langoustes, fruits et légumes.
Le moindre recoin est équipé de
tables, de chaises ou de bancs.
Nous ferons une grande balade
jusqu’à la pointe sud de l’ile. La route cimentée est rapidement remplacée par
une route de terre battue, pleine de trous et de cailloux agressifs.
La vue est splendide sur cette
partie sauvage de l’ile. Quelques habitations isolées, plutôt des sortes de
fermes avec dans les petits champs clôturés, des brebis et des chèvres. De
petits plans d’eau sont aménagés pour récupérer les eaux de pluie et abreuver
ce modeste bétail. Des canards sauvages et des bécassines ont élu domicile en
ces lieux providentiels.
Ici on sent bien que le niveau de
vie est nettement supérieur aux iles voisines de St Vincent-les Grenadines. De
belles maisons pimpantes bordent les routes, les pelouses sont évidemment
confiées à la tonte des chèvres et diverses brebis.
Samedi 15 février 2014.
Pour fêter la Saint Valentin et
la fête des amoureux, nous nous offrons le restaurant avec un jour de retard
car nous étions persuadés de la date du 15 février alors que la Saint Valentin est
le 14 février, ceci n’est en définitive qu’une question de conformité et de
date.
Le « Slipway
restaurant » se situe sur la plage, près du complexe nautique et offre
dans un ancien atelier de fabrication de bateaux une restauration de qualité.
La patronne parle un peu français, ce qui est toujours appréciable pour nous
qui avons tant de difficultés pour nous exprimer en anglais.
Au menu, planteur, grilled
atun steak (steak grillé de thon),
banane en beignet, et café. Tout était très bon, en particulier le steak de
thon cuit à point, c'est-à-dire rosé à l’intérieur.
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