L’ascension de la montagne pelée

Samedi 4 janvier 2014.

La Pelée, le Mont Pelée ou la Montagne Pelée, quel que soit le nom qu'on lui donne, est un élément marquant de la géographie de l'île.

Ce volcan est inactif depuis 1929, il culmine à 1397 mètres.

Le nom de Montagne Pelée rappelle sur l'île la catastrophe du 8 mai 1902, lorsqu'une éruption volcanique détruisit la ville de Saint-Pierre, qui était alors la principale ville de la Martinique.
Cet événement donna même son nom à un type d'éruption volcanique particulièrement imprévisible et virulente, que l'on désigne comme « peléenne ».

L'éruption de 1902 fit en effet près de 30 000 victimes en quelques minutes seulement.

Ce matin lever de bonne heure, 6 heures 30, car nous partons à l’assaut de la montagne pelée, plus haut sommet de la Martinique.

Le temps n’est pas fameux, depuis quelques jours une perturbation passe sur les Antilles et amène vent et grains de pluie.

Nous récupérons Gaby et Béatrice à Ste Luce où ils ont trouvé à louer un sympathique petit studio avec une vue splendide sur la baie « le panoramique».

Départ vers Fort de France, Saint Pierre, Le Morne Rouge…

Nous laissons la voiture louée quelques jours plus tôt au bout d’un chemin en cul de sac servant de parking pour l’ascension de ce volcan impressionnant. Ce parking est situé à 822 m d’altitude.

Nous effectuerons l’ascension par le chemin dit de « l’aileron »

Nous nous équipons soigneusement car ici ce n’est plus le doux climat des caraïbes.

C’est le domaine montagnard, la température à baissée fortement, les nuages passent régulièrement en déversant leur cargaison de pluie glaciale.

Il fait froid, il fait humide, le vent est violent, près de 70 km/h annoncé ce jour là.

Peu importe, nous démarrons notre randonnée.

Dès le départ, le chemin est raide et les jambes n’ont pas le temps de s’échauffer sur cette pente abrupte.

Le vent, la pluie, le brouillard et même le grésil viendront tenter de nous dissuader. Mais nous gravirons mètres après mètres les 1245 m jusqu’au refuge n°2 situé sur les bords à-pics de la caldeira.

Là nous prenons une petite collation et décidons de redescendre vers notre point de départ car le temps est trop mauvais et la visibilité nulle. Il ne nous restait qu’une heure pour gravir le cône de 1929.

La descente se fera dans les mêmes conditions, et c’est entièrement trempés que nous rejoindrons la voiture sur le parking, un bon café et une glace pris à la buvette « Après l’effort, le réconfort » nous remettrons de cette aventure frigorifiante.

Nos pauvres jambes qui ne sont plus habituées à de tels efforts resteront douloureuses plusieurs jours

Pour nous remettre complètement, nous visitons la rhumerie « DEPAZ » où nous nous laissons tenter par la dégustation de leurs divers rhums. Vraiment bons.

Nous en achetons un cubitainer de 3 litres pour nous et la suite de notre voyage, et un carton que nous distribuerons aux amis et voisins, mais c’est une surprise.

Début de l'ascension

Dans une tranchée de verdure (au début)

Cà monte!!!

Vue sur la caldeira

Vent et pluie au programme

Beaucoup de vent

Au refuge n°2 complètement dégradé et humide

Presque au sommet (dans le fond)

Pluie, vent et pluie

Descente dans la brume

Complètement trempé

Après l'effort, le réconfort

Une collation méritée

Visite de la rhumerie DEPAZ

Dégustation des rhums

On déguste encore, pour bien se rendre compte