lundi 20 janvier 2014
Nous larguons notre bouée à 8
heures, direction Saint Vincent et les Grenadines.
La traversée du canal de St
Vincent sera musclée, plus de 25 nœuds de vent et une houle de 2 mètres à 2.5 m. DIONYSOS marche bien
sous 2 ris dans la gran voile et 2 ris dans le génois.
Comme pour Ste Lucie, sitôt passé
la pointe nord de l’ile, la houle se fait moins haute et le vent tombe
précipitamment. Nous finirons au moteur jusqu’à la baie de Cumberland. Un boy
boat nous attend à quelque distance au large, en plein soleil sous son chapeau
de paille, sur sa petite barque. Il nous dit s’appeler Joseph, Joseph le rasta.
Effectivement une grande tresse
de cheveux emmêlés dépasse de son chapeau de paille ouvert sur le dessus.
Il nous précède sur le cheminement
d’entrée de la petite baie presque entièrement fermée, contournant soigneusement
les abords sans profondeur.
Joseph le rasta nous montre la
place qui nous est attribuée, entre deux bateaux, sur ancre à l’avant,
l’arrière attaché aux cocotiers de la plage.
Nous mouillons notre ancre et
laissons filer la chaine.
Nous reculons prudemment, dans 2.5 mètres d’eau, Joseph
le rasta nous prends l’amarre de 40 mètres que nous avions préparée à l’avance
et va l’attacher à un superbe cocotier poussant en bord de plage.
Une véritable image de carte
postale.
Quelques maisons basses
multicolores posées sur la grève, la forêt d’un vert profond en arrière plan,
les cocotiers d’un vert moins soutenu.
Seulement 6 bateaux dans ce
paysage idyllique.
Nous sommes maintenant vraiment
aux Antilles telles qu’on se les imagine.
Immédiatement une armée de
petites barques viennent nous proposer, fruit et légumes, bijoux et babioles,
un restaurateur nous propose même de nous amener le repas sur le bateau, il a
amené avec lui le menu.
Nous refusons poliment leurs
offres car nous n’avons besoin de rien pour l’instant.
Nous leur donnons à chacun une
bière bien fraiche amenée pour l’occasion car ils passent la plupart de la
journée au soleil, sur leur petite barque, à attendre un équipage qui voudra
bien leur prendre une partie de leur marchandise.
Ils n’insistent pas et repartent
après maints remerciements vers les autres bateaux au mouillage.
Nous ne pouvons mettre pied à
terre en ces lieux, les formalités d’entrée dans ce pays ne peuvent être faites
dans cette baie de Cumberland.
Le soleil se couche rapidement
sous ces latitudes, une chasse de thons éclabousse au loin la surface de la mer
qui s’est maintenant entièrement calmée.
Un ti punch face à la plage, les
lumières des quelques habitations s’allument, la température devient alors plus
douce, même un peu fraiche, après cette journée sous le soleil, le vent et la
mer formée.
Nous sommes peut-être arrivés au
paradis.
Si ce n’est le cas, il doit lui
ressembler
On hisse le pavillon de St Vincent donné par Rolland. Il flotte à nouveau sur les eaux des Grenadines |
Vue du mouillage de Cumberland |
Autre vue |
Bateaux au mouillage, c'est pas la cohue |
Poupe face à la plage |
DIONYSOS attaché à son cocotier (faut le faire...) |
Petite maison sur la plage |
Petite, petite maison (habitée) sur la plage |
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