Jeudi 23 janvier 2014.
La matinée est magnifique, le
soleil déjà haut lorsque nous nous levons.
Nous devons partir aujourd’hui
vers l’ile Moustique, l’ile des milliardaires.
Je reprends une fois encore la
météo qui n’est pas fameuse pour les prochains jours. A partir de vendredi, une
perturbation est annoncée, avec des vents de nord-est de 25 nœuds et une mer de
plus de 2.5m. Cette perturbation devrait se poursuivre jusqu’à mercredi
prochain.
Quitte à devoir rester sur un
mouillage, autant que ce soit celui de Port Elisabeth, bien protégé de la mer
et du vent par les montagnes proches.
Fabien le skipper que nous avons
connu au Marin en Martinique nous avait bien prévenu que les iles plus au sud
de Béquia était plates, sans relief, et donc les mouillages, même abrités de la
mer et de la houle, ne le sont pas du vent. Très vite un vent permanent de 25 à
30 nœuds devient insupportable.
Nous connaissons bien le
problème, Gruissan étant particulièrement bien ventilé et parfois, au bout
d’une période de tramontane, le vent devient insupportable.
Nous resterons donc à Béquia
jusqu’à vendredi prochain.
Nous payons notre bouée jusqu’à
cette date, 240$EC.
vendredi 24 janvier 2014
Le soleil est toujours de la
partie.
Ce matin grand tour de l’ile à
pied au programme.
Bonnes chaussures et carte de
l’office du tourisme dans le sac à dos, nous prenons le chemin de l’extrémité
Est de l’ile.
De toute façon nous ne pouvons
pas nous tromper de route, il n’y en a qu’une.
La route est façonnée en béton,
pas en asphalte comme chez nous, à une voie et demi. Les voitures roulent à
gauche, à l’anglaise.
Que des 4X4, la plus part sont
des pickups taxis transportant les personnes sur le plateau arrière recouvert
d’une capote et munis de bancs latéraux.
Ici les paysages sont superbes,
les maisons magnifiques respirent la richesse de leurs propriétaires. La côte
au vent est déchiquetée par une mer qui est aujourd’hui fortement houleuse. La
végétation se rabougrie et les arbres bas voient leurs branches se développer à
l’horizontale, comme des drapeaux.
Nous arrivons à une espèce de
ferme qui, soit disant, récupère les tortues d’espèces menacées pour leur
sauvegarde. Je connais ce genre d’établissement qui, sous une image de
sauvegarde et de bienfait pour les animaux menacés, se soucis en priorité de sa
propre sauvegarde et de la pérennité de son affaire. Nous ne participerons pas
à son financement et rebrousserons chemin par la même route.
Nous revenons au bateau après une
marche bienfaitrice pour nos articulations de plus de 3 heures. Le soleil est
maintenant haut et la chaleur nous plombe.
Dans l’après midi le mauvais
temps annoncé arrive par un gros grain de pluie et de vent qui voile maintenant
le ciel.
Nous nous félicitons de notre
décision. Nous sommes biens accrochés à notre bouée, le vent peut souffler.
Elevage intensif de caprins |
Plage sauvage |
Une autre plage |
Ouverture d'une noix de coco trouvée sur la route |
Sur une plage déserte |
Des baies magnifiques |
Des maisons splendides |
Ici le vent souffle fort |
Baie au vent de l'ile |
La maison des tortues |
Une nature bien rangée |
Une autre plage sauvage, elle aussi |
Garage ultra moderne. Tous services proposés |
Vous nous faites réviser la géographie, là. Il faut aller sur Google maps pour repérer toutes ces petites îles paradisiaques !
RépondreSupprimerPendant ce temps là, météo toulousaine : 3 jours de pluie incessantes avec crue de la Garonne. Je vous dis ça juste pour que vous appréciez encore plus d'être au soleil ;-)
Bises
Geneviève et Léon
PS : j'adore tout particulièrement les photos de plage avec cocotiers, merci