vendredi 24 janvier 2014

Balade sur l’ile de Bequia



Jeudi 23 janvier 2014.
La matinée est magnifique, le soleil déjà haut lorsque nous nous levons.
Nous devons partir aujourd’hui vers l’ile Moustique, l’ile des milliardaires.
Je reprends une fois encore la météo qui n’est pas fameuse pour les prochains jours. A partir de vendredi, une perturbation est annoncée, avec des vents de nord-est de 25 nœuds et une mer de plus de 2.5m. Cette perturbation devrait se poursuivre jusqu’à mercredi prochain.
Quitte à devoir rester sur un mouillage, autant que ce soit celui de Port Elisabeth, bien protégé de la mer et du vent par les montagnes proches.
Fabien le skipper que nous avons connu au Marin en Martinique nous avait bien prévenu que les iles plus au sud de Béquia était plates, sans relief, et donc les mouillages, même abrités de la mer et de la houle, ne le sont pas du vent. Très vite un vent permanent de 25 à 30 nœuds devient insupportable.
Nous connaissons bien le problème, Gruissan étant particulièrement bien ventilé et parfois, au bout d’une période de tramontane, le vent devient insupportable.
Nous resterons donc à Béquia jusqu’à vendredi prochain.
Nous payons notre bouée jusqu’à cette date, 240$EC.
 
vendredi 24 janvier 2014
Le soleil est toujours de la partie.
Ce matin grand tour de l’ile à pied au programme.
Bonnes chaussures et carte de l’office du tourisme dans le sac à dos, nous prenons le chemin de l’extrémité Est de l’ile.
De toute façon nous ne pouvons pas nous tromper de route, il n’y en a qu’une.
La route est façonnée en béton, pas en asphalte comme chez nous, à une voie et demi. Les voitures roulent à gauche, à l’anglaise.
Que des 4X4, la plus part sont des pickups taxis transportant les personnes sur le plateau arrière recouvert d’une capote et munis de bancs latéraux.
Ici les paysages sont superbes, les maisons magnifiques respirent la richesse de leurs propriétaires. La côte au vent est déchiquetée par une mer qui est aujourd’hui fortement houleuse. La végétation se rabougrie et les arbres bas voient leurs branches se développer à l’horizontale, comme des drapeaux.
Nous arrivons à une espèce de ferme qui, soit disant, récupère les tortues d’espèces menacées pour leur sauvegarde. Je connais ce genre d’établissement qui, sous une image de sauvegarde et de bienfait pour les animaux menacés, se soucis en priorité de sa propre sauvegarde et de la pérennité de son affaire. Nous ne participerons pas à son financement et rebrousserons chemin par la même route.
Nous revenons au bateau après une marche bienfaitrice pour nos articulations de plus de 3 heures. Le soleil est maintenant haut et la chaleur nous plombe.
Dans l’après midi le mauvais temps annoncé arrive par un gros grain de pluie et de vent qui voile maintenant le ciel.
Nous nous félicitons de notre décision. Nous sommes biens accrochés à notre bouée, le vent peut souffler.

Elevage intensif de caprins

Plage sauvage

Une autre plage

Ouverture d'une noix de coco trouvée sur la route

Sur une plage déserte

Des baies magnifiques

Des maisons splendides

Ici le vent souffle fort

Baie au vent de l'ile

La maison des tortues

Une nature bien rangée

Une autre plage sauvage, elle aussi

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1 commentaire:

  1. Vous nous faites réviser la géographie, là. Il faut aller sur Google maps pour repérer toutes ces petites îles paradisiaques !
    Pendant ce temps là, météo toulousaine : 3 jours de pluie incessantes avec crue de la Garonne. Je vous dis ça juste pour que vous appréciez encore plus d'être au soleil ;-)
    Bises
    Geneviève et Léon
    PS : j'adore tout particulièrement les photos de plage avec cocotiers, merci

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