samedi 21 septembre 2013

Samedi 21 septembre 2013.


Aujourd’hui, premier jour de l’automne, le temps depuis quelques jours est d’ailleurs automnal, les nuits sont fraiches, le soleil de la journée réchauffe encore l’atmosphère, mais on voit bien que les journées sont plus courtes, le soleil se lève à 7 heures pour se coucher à 19 heures. Les aubes et les crépuscules raccourcissent.
Vivement la chaleur des caraïbes.
La nuit a effectivement été calme en ce qui concerne la météo. Pas de vent, mer calme.
Par contre en ce qui concerne la navigation maritime dans ce coin, on ne peut pas dire que ce soit calme.
Des bateaux de pêche au comportement imprévisible et aux trajectoires aléatoires incompréhensibles pour nous qui faisons une route rectiligne, définie par le fidèle GPS qui commande le pilote automatique.
Des cargos se hâtant vers leurs destinations affichées par l’AIS (n’en déplaise à JJ).
Des paquebots assurant les liaisons avec tous les pays de la méditerranée et qui musardent, le temps d’une nuit pour arriver à leur port de destination à des horaires qui ne rendraient à la terre les passagers hagards sur un quai en pleine nuit.
Et puis, comme toujours, c’est avec un immense plaisir que 2 dauphins sont venus me rendre visite pendant mon quart, Irène a aussi eu droit à leur visite durant le sien.
Instants magiques et furtifs de cette vie en pleine mer qui vient vous saluer ou vous aborder par simple curiosité.
Après le petit déjeuner de 8 heures, Irène est retournée se coucher, cette nuit l’a fatiguée.

Gibraltar et le premier grand saut dans l’océan et vers les Canaries approchent.
Le doute s’installe en nous.
Sera-t-on capables de franchir une telle distance, 7 jours de mer, nous ne l’avons jamais fait ?
Et l’atlantique, comment allons nous l’aborder ? Nous n’avons toujours navigué qu’en méditerranée, qui, malgré sa soudaineté et sa violence, nous connaissons et avons appris à anticiper ses humeurs.
Va-t-il nous laisser passer tranquillement sans nous montrer de quoi il est capable ?
L’atlantique, ce n’est pas notre mer à nous, notre mare nostrum, d’ailleurs ce n’est pas une mer, c’est un océan, et les océans, c’est grands….

2 commentaires:

  1. Allez courage pour l'Atlantique, on vous suit à la trace.

    Bises columérines

    Geneviève et léon

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  2. Merci pour ces petits mots d'encouragement
    Philippe et Irène

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