Au petit matin nous approchons
des colonnes d’Hercule. Nous n’en verrons qu’une seule,
la Sierra Bullones
restera dans la brume et nous ne verrons pas aujourd’hui les côtes africaines.
Si le pauvre Hercule arrivait
maintenant, il aurait du mal à se reconnaitre en ces lieux qui portent encore
son nom. Quant à Ulysse qui aborda ces côtes, il serait certainement pris de
panique à la vue des tous ces bateaux immenses qui croisent par le détroit et
retournerait séance tenante, épouvanté et sans sommation auprès de sa Pénélope qui
en aurait fini de l’attendre. La face du monde en aurait été définitivement
changée.
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Chaque point est un bateau |
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Une forêt de bateaux |
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Et des gros bateaux |
Sitôt passée la Punta Grande de
Europa, nous assistons à importante chasse de dauphins, qui, par centaine s’en
prennent à un banc de petits poissons, victimes impuissantes des attaques
aériennes des puffins et goélands.
Un certain nombre de ces vifs mammifères
marins nous escortera un bref instant, repartant immédiatement vers le banquet
qui leur est servi.
Comme toujours la baie est
encombrée de nombreux cargos et tankers au mouillage, en attente de chargement
ou déchargement.
Nous posons l’ancre devant le port de la Linea de la Concepcion à 16
heures 30 après 152 nm et 31 heures de navigation faites en totalité propulsés
par notre fidèle moteur VOLVO
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