vendredi 28 février 2014
Ce soir nous sommes encore de
sortie.
Tous les vendredis soirs, les
pêcheurs locaux de Gouyave créent une grande animation dans les rues de ce petit
village côtier de Granada. Ils profitent de l’occasion pour vendre dans les
stands ouverts leur pêche et leur production.
A 18 heures, avec l’équipe de
joyeux lurons, Bernard, Annick, Christian, Véronique, Claire et nous deux, nous
prenons un mini bus réservé la veille, et nous voila partis pour près d’une
heure et demi sur les sinueux chemins côtiers de l’ouest de l’ile.
A mis parcours, et en pleine
campagne, le chauffeur quittera le volant du minibus pour l’échanger avec un
chauffeur de camion transportant des bouteilles de gaz arrivant en sens
inverse. Pas banal comme technique de relais de conduite, mais nous sommes aux
Antilles et rien ne doit nous surprendre.
Nous entrons dans le village de Gouyave
à la nuit déjà bien tombée. Le centre est condamné et occupé par des stands où
sont proposés tout un tas de plats savoureux à base bien évidemment de poissons
et crustacés.
Nous nous installons à la table
d’un stand proposant des beignets de poissons et des langoustes grillées
énormes.
Le cuisinier nous présente la
bête vivante et la plonge du même geste dans une marmite d’eau bouillante
installée sur une gazinière. La pauvre bête essaie bien de s’évader de ce
chaudron d’enfer, mais toute tentative sera veine, le cuisinier posant sur la
marmite le couvercle fatal. Les antennes et une patte continueront à s’agiter un
moment, puis la bête sera terrassée par la température, nous pouvons passer à
table.
Une demi langouste chacun, c’est
largement suffisant vu la taille des animaux. Avec la boisson et des beignets de
poisson nous payerons 60 $EC par personne, soit moins de 20 euros.
Des musiciens percussionnistes sont
installés sous un chapiteau sommaire,
ils se donnent à fond dans ces rythmes entrainants.
Vers 23 heures, retour au mini
bus et à Prickly Bay par la même route sinueuse qu’à l’aller. Le chauffeur du
mini bus et son aide, devaient trouver le temps long en nous attendant, car ils
semblaient passablement éméchés. L’aide fera même arrêter le mini bus dans un
village traversé pour acheter une autre bière qu’il boira d’un trait.
Nous sommes bien aux Antilles et
même l’alcool au volant ne semble pas un problème. « No-problém… »
De retour au chantier, nous
disons au revoir à nos nouveaux amis, car demain nous reprenons la mer,
direction Carriacou, remontée vers la Martinique et le nord de l’arc Antillais.
Nous les retrouverons
certainement car nos parcours sont similaires, certaines escales sont
incontournables pour les navigateurs faisant un tour de l’atlantique.
Annick rentrera bientôt en France
et ne poursuivra pas le voyage avec Bernard sur les autres iles des Antilles.
Elle retiendra ses larmes avec
difficulté lorsqu’elle embrassera Irène.
Les embrassades et les poignées
de main sont chaleureuses et empruntes d’une forte émotion. Nous avons partagé
des moments intenses de convivialité et d’amitié, en toute simplicité, sans faux-semblant,
dans le seul but de se divertir et faire oublier les ennuis incontournables de
chacun.
Une escale qui nous marquera.
Dans le mini bus, bonne ambiance |
Toujours dans le mini bus |
On nous présente la bête |
La même bête peu de temps après |
Un peu d'exercice physique avant d'attaquer les langoustes |
Bon appétit mesdames |
Dégustation avec voracité |
Crème glacée artisanale |
Après le repas, dans les rues de Gouyave |
Retour à la marina en mini bus |
Supers moments , très privilégiés que l'on aime au maximum et qui ont le goût de l'intensité ! On les garde ensuite au fond de nos coeurs et de nos mémoires comme de précieux cadeaux pour...l'éternité !!!!!!!
RépondreSupprimerProfitez-en bien ! Gros bisous de JEAN-PAUL et DEDEE