vendredi 9 mai 2014

Adieux à la Guadeloupe




Lundi 05 mai 2014.
Isabelle est passée de bonne heure nous faire le dernier au revoir. Dernières formalités à la capitainerie, nous larguons les amarres de notre place au ponton 6 qui a vu les plus grands navigateurs de notre temps. C’est le ponton d’arrivée des grandes courses au large, de la route du rhum.
Devant la marina nous retrouvons le bateau PANOU-PANOU avec Thierry, Mado et leur fils Cédric pour le contournement par le sud de l’aile ouest du papillon. En effet le passage entre les deux iles par la rivière salée est impossible, le pont mobile est en travaux. Il nous faudra donc faire plus de 45 miles pour rejoindre Deshaies au nord-ouest en fin d’après midi.
Suivis de près par PANOU-PANOU, nous ancrons dans cette magnifique baie.
Beaucoup de bateaux sont au mouillage, la nuit sera calme et paisible.

Mouillage de la baie de Deshaies

Une autre vue du mouillage


















Le lendemain nous levons l’ancre vers 9 heures 30.
Le vent est modéré, la mer aussi. La navigation devrait donc être calme.
Nous quittons à regret la Guadeloupe, laissant derrière nous toutes ces personnes devenues maintenant des amis que nous avons connues, côtoyées et appréciées, toutes ces merveilles dont regorge cette ile que nous n’avons pu voir ni visiter par manque de temps.
Mais nous reviendrons, c’est sûr.
Nous naviguons vers St Barthélémy soit 114 nm à parcourir, PANOU-PANOU toujours dans notre sillage.
Au coucher du soleil nous longeons Montserrat dont le volcan encore en éruption laisse échapper vers le ciel d’impressionnantes volutes de fumées et de gaz toxiques. Les habitants de la partie sud de l’ile ont été évacués lors de la première explosion, elle reste interdite à tous.
En début de nuit, des grains non annoncés par la météo s’invitent sur notre parcours et nous arrosent copieusement. Dans la nuit et sous une pluie battante nous devons réduire la voilure, nous sommes trempés et frigorifiés malgré la température certes clémente.
Toute la nuit se passera de la même façon, succession de grains sous lesquels le vent monte jusqu’à 27 nœuds. Toutefois la mer reste tranquille et ne nous gratifie pas des vagues déferlantes si pénibles.
Au petit jour nous ancrons dans la baie de Gustavia, sur l’ile de Saint Barthélémy.
Beaucoup de bateaux sont au mouillage, certains doivent y résider à l’année, car l’état des coques et des algues accrochées montrent bien qu’ils ne bougent pas beaucoup.
Quelques instants plus tard, PANOU-PANOU viendra mouiller à nos côtés.
Un petit tour à terre vers le fameux col survolé à très basse altitude par des avions plongeant ensuite pour se poser sur le petit terrain de St Jean. Le vent est fort et turbulent dans le col, la dextérité des pilotes remarquable. Pas un n’a raté son atterrissage…On peut applaudir…
Quelques heures passées à déambuler dans les rues de Gustavia et sur les quais du port.
Beaucoup de boutiques de marques et de vêtements de luxe. Irène ne renouvellera pas sa garde robe ici. Nous rentrons au bateau à la tombée de la nuit.

2 commentaires:

  1. Notre energie vous accompagne Dimanche sortie de toute l'equipe sur Erebus ,Rolland piaffait d'impatience nous avons essayé le spi asym entre La nouvelle et Gruissan magnifique .Marie Chantal avait preparé un tajine Chantal le Mojito+++ Bonne ambiance en pensant a vous . Nous preparons le Grand Pavois en Septembre mini bus, hostal huitres et dolce vita A bientot avec vous Pierre

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  2. Après le scolopendre attention au dard de la raie pastenague. Pas de bain de minuit sous les étoiles et en pleine mer!!
    Gros bisous;
    Claude, l'africain

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