Lundi 05 mai 2014.
Isabelle est passée de bonne
heure nous faire le dernier au revoir. Dernières formalités à la capitainerie,
nous larguons les amarres de notre place au ponton 6 qui a vu les plus grands
navigateurs de notre temps. C’est le ponton d’arrivée des grandes courses au
large, de la route du rhum.
Devant la marina nous retrouvons le
bateau PANOU-PANOU avec Thierry, Mado et leur fils Cédric pour le contournement
par le sud de l’aile ouest du papillon. En effet le passage entre les deux iles
par la rivière salée est impossible, le pont mobile est en travaux. Il nous
faudra donc faire plus de 45
miles pour rejoindre Deshaies au nord-ouest en fin
d’après midi.
Suivis de près par PANOU-PANOU,
nous ancrons dans cette magnifique baie.
Beaucoup de bateaux sont au
mouillage, la nuit sera calme et paisible.
Mouillage de la baie de Deshaies |
Une autre vue du mouillage |
Le lendemain nous levons l’ancre vers 9 heures 30.
Le vent est modéré, la mer aussi.
La navigation devrait donc être calme.
Nous quittons à regret la
Guadeloupe, laissant derrière nous toutes ces personnes devenues maintenant des
amis que nous avons connues, côtoyées et appréciées, toutes ces merveilles dont
regorge cette ile que nous n’avons pu voir ni visiter par manque de temps.
Mais nous reviendrons, c’est sûr.
Nous naviguons vers St Barthélémy
soit 114 nm à parcourir, PANOU-PANOU toujours dans notre sillage.
Au coucher du soleil nous
longeons Montserrat dont le volcan encore en éruption laisse échapper vers le
ciel d’impressionnantes volutes de fumées et de gaz toxiques. Les habitants de
la partie sud de l’ile ont été évacués lors de la première explosion, elle
reste interdite à tous.
En début de nuit, des grains non
annoncés par la météo s’invitent sur notre parcours et nous arrosent
copieusement. Dans la nuit et sous une pluie battante nous devons réduire la
voilure, nous sommes trempés et frigorifiés malgré la température certes
clémente.
Toute la nuit se passera de la
même façon, succession de grains sous lesquels le vent monte jusqu’à 27 nœuds. Toutefois
la mer reste tranquille et ne nous gratifie pas des vagues déferlantes si
pénibles.
Au petit jour nous ancrons dans
la baie de Gustavia, sur l’ile de Saint Barthélémy.
Beaucoup de bateaux sont au
mouillage, certains doivent y résider à l’année, car l’état des coques et des
algues accrochées montrent bien qu’ils ne bougent pas beaucoup.
Quelques instants plus tard,
PANOU-PANOU viendra mouiller à nos côtés.
Un petit tour à terre vers le
fameux col survolé à très basse altitude par des avions plongeant ensuite pour
se poser sur le petit terrain de St Jean. Le vent est fort et turbulent dans le
col, la dextérité des pilotes remarquable. Pas un n’a raté son atterrissage…On
peut applaudir…
Quelques heures passées à
déambuler dans les rues de Gustavia et sur les quais du port.
Beaucoup de boutiques de marques
et de vêtements de luxe. Irène ne renouvellera pas sa garde robe ici. Nous
rentrons au bateau à la tombée de la nuit.
Notre energie vous accompagne Dimanche sortie de toute l'equipe sur Erebus ,Rolland piaffait d'impatience nous avons essayé le spi asym entre La nouvelle et Gruissan magnifique .Marie Chantal avait preparé un tajine Chantal le Mojito+++ Bonne ambiance en pensant a vous . Nous preparons le Grand Pavois en Septembre mini bus, hostal huitres et dolce vita A bientot avec vous Pierre
RépondreSupprimerAprès le scolopendre attention au dard de la raie pastenague. Pas de bain de minuit sous les étoiles et en pleine mer!!
RépondreSupprimerGros bisous;
Claude, l'africain