dimanche 3 août 2014
Encore une fois
levé de bonne heure, le réveil sonne à 6 heures.
Le jour n’est
pas encore levé, la marée est montante, nous attendons 7 heures pour larguer
les amarres direction Gibraltar, les colonnes d’Hercule et, comme dit notre JJ,
« les portes du paradis capricieux de la Méditerranée ».
Depuis quelques
jours Irène et moi sommes en pleine réflexion :
Que
faisons-nous ?
Nous sommes
raisonnables et nous tournons tranquillement Gibraltar en direction du Nord-est
puis du nord pour un retour sur Gruissan, puis Colomiers et le boulot...
Ou nous ne
sommes pas raisonnables et continuons l’aventure, direction le sud, les
Canaries, le Cap vert, retraverser pour un deuxième tour, ce serait l’époque...
Bernard Moitessier,
c’est lui aussi posé cette question à un moment de ses navigations plus
hauturières que les nôtres, pour sauver son âme avait-il dit, mais avons-nous à
sauver nos âmes ?
Nous passons le
cap redouté par les Français, le cap Trafalgar, où ce foutu Nelson qui y a laissé sa vie nous a joué
son fameux coup.
Pas de flotte
anglaise à l’horizon, sans doute parce que nous sommes dimanche et
« Sunday is closed ».
Nous passons donc
à bonne distance, en premier lieu pour éviter les parcs à poissons présents le long de ces côtes.
A 16 heures 28 et plus de 9 500 miles nous croisons le phare de Tarifa et coupons la trace que nous avions laissée le 04/10/2013 à 13 heures 40 lorsque nous sommes sortis de la méditerranée
A 18 heures nous arrivons dans la grande baie de Gibraltar toujours encombrée de cargos et tankers en attente.
Et puis le vent se lève, 25 puis 30 nœuds de vent arrière. Nous prenons 2 ris dans la grand voile, puis la rentrons carrément. La houle se lève, c'est étonnant, 1 mètre, puis 1,50 mètres, comme pour nous rappeler que l'océan est là, tout proche.
Et puis le vent se lève, 25 puis 30 nœuds de vent arrière. Nous prenons 2 ris dans la grand voile, puis la rentrons carrément. La houle se lève, c'est étonnant, 1 mètre, puis 1,50 mètres, comme pour nous rappeler que l'océan est là, tout proche.
de Ste MAXIME,
RépondreSupprimerBernard (que j'ai rejoins hier 5 aout) et moi même sommes heureux de vous savoir en méditerranée ; enfin là tout près!
quel parcours! toute notre admiration.
A bientôt de vive voix
Gros bisous de tout coeur à vous deux.
Annick et Bernard mon amoureux retrouvé!