lundi 11 août 2014

Retour le long des côtes Espagnoles




Mercredi, après notre retour du réapprovisionnement au super marché de La Linéa, un OCEANIS 390 est amarré à la place libre à côté de DIONYSOS.
Ce sont des Français, nous engageons la conversation.
Par le plus pur des hasards, Philippe et Nicole, habitent la région bordelaise, ils sont partis de Gruissan et envisagent un voyage de 2 ans sur le Brésil et les Antilles.
Leur bateau, ODYSSEA est basé à Gruissan ponton E du bassin II.
Ils sont avides des conseils que nous pourrions leur donner et nous sommes ravis de partager notre voyage et notre expérience avec eux.
Le temps passe vite, c’est à plus de 2 heures du matin qu’ils regagnent leur bord, après un bon repas sur DIONYSOS, accompagné bien logiquement d’une bonne bouteille de Bordeaux amenée par Philippe.

Nous quittons Gibraltar

Sur notre bâbord le rocher

Arrivée à Malaga

Le mouillage de Malaga





























Jeudi 07 aout 2014.
Philippe et Nicole nous aident à larguer les amarres, et après avoir fait les formalités de départ auprès de la capitainerie, nous prenons cap à l’est, la route du retour.
Cette fois encore nous serons raisonnables.
Pour pouvoir repartir, il faut bien rentrer.
Nous faisons les 64 miles qui nous séparent de Malaga dans un brouillard à couper au couteau, aidés par notre radar et notre AIS.
Nous prenons le mouillage abrité par les digues de cet immense port, devant la plage par 5 mètres de fond.
Pas de houle, le mouillage n’est pas rouleur. Un catamaran est ancré un peu plus loin.



Vendredi 08 aout 2014.
Le mouillage est levé à 9 heures, direction Almérimar.
La matinée est belle, le ciel sans nuage.
Pas de vent donc encore au moteur. Nous hissons la grand voile lorsque un petit souffle se présente, mais cela ne dure pas, le vent change sans cesse de direction et de force.
Nous sommes bien en Méditerranée.
Et puis le brouillard arrive, dense, poisseux, tout dégouline sur le pont.
Nous confions notre navigation et notre sécurité au Radar et à l’AIS, d’autant plus que c’est l’heure des retours des bateaux de pêche et des chalutiers rentrant à toute allure vers leurs ports.
Nous arrivons à 23 heures devant le port d’Almérimar, complètement noyé dans cette purée de pois.
Il fait nuit, l’air est humide, nous devinons dans le brouillard 2 autres bateaux au mouillage. Aidés par notre cartographie numérique, nous jetons l’ancre dans 5 mètres d’eau sans rien y voir, pas même les feux d’entrée du port ni les installations balnéaires qui longent la plage. Nous espérons que demain le ciel sera plus clément.
Mouillage d'Almérimar au petit matin

D'autres bateaux au mouillage

Ciel gris, pas de soleil

samedi 9 août 2014
Ciel bas, couvert, le brouillard s’est levé, mais l’air reste poisseux, tout est humide sur le pont et dans le bateau.
Petit déjeuner rapide. A 8 heures 15 nous levons l’ancre destination « Los Carboneras » au nord du cap de « La Gata ». 55 miles à parcourir aujourd’hui.
La visibilité est mauvaise, des bancs de brume dense stagnent à la surface de la mer calme.
Nous devons être vigilants, nous sommes samedi et bien entendu une myriade de petits bateaux de pêche sont en mer aujourd’hui.
Cette fois encore notre Radar sera d’une aide précieuse.
Vers 11 heures le soleil daigne enfin sécher toute cette humidité et nous réchauffer. Nous pouvons abandonner nos vestes de quart et nos polaires.
Décidément bien bizarre cet été, même en Espagne.
A 18 h 30 nous posons l’ancre dans la baie des Carboneras, face à la plage bondée d’estivants bruyants, abrités par la digue du port de commerce.
Le port est un port minéralier.
De grands cargos viennent y charger ou décharger certainement du charbon, ce qui expliquerait le nom du site. Une cheminée immense domine la baie.
A la tombée de la nuit toutes les activités nautiques s’arrêtent, la baie devient calme, les lumières s’allument une à une, il ne nous arrive plus que les bruits estompés de la vie nocturne de cette bien sympathique petite station.
Le mouillage sera un peu rouleur mais ne gâchera pas notre repos.

dimanche 10 août 2014
Départ 8 h 15, destination Cartagena. 55 miles à parcourir.
Pas de vent, juste un petit sud-ouest de 4-5 nœuds qui nous permet de monter la grand voile complètement inefficace. Mais DIONYSOS est un voilier, il faut bien monter les voiles.
A 18 heures nous rendrons dans le port bien protégé de cette ville historique de Cartagena, à ne pas confondre avec Carthage ville historique aussi dont les Carthaginois ont essaimé dans toute la méditerranée. Mais Carthage était en Tunisie.

Arrivée au mouillage de "Los Carboneras"

Mouillage de Las Carboneras

Une grande tour comme amer

Une sympathique petite station

Départ vers Cartagene au petit matin

Vers l'est, le soleil dans les yeux

DIONYSOS au ponton d'accueil à Cartagene

Prêt à visiter

1 commentaire:

  1. Je vous confirme que la météo de cet été est bizarre : nos pelouses sont encore vertes au mois d'août et sans arrosage ! jamais vu ! Et à Berlin, où nous étions la semaine dernière, il faisait beau et chaud !
    Bises
    Geneviève et Léon

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